Un prochain pas

Le droit à la question

Il serait évidemment préférable, du point de vue de la conscience en progrès, que tous et toutes se posent un certain nombre de questions, chacun et chacune à sa manière et dans ses propres termes. La plus évidente de ces questions, presque la plus grossière est celle-ci : au risque de ruiner d’innombrables vies humaines et de rejeter dans la pauvreté extrême une grande partie de la population, de couler l’économie mondiale et de saborder des millions de projets et d’entreprises, les autorités et les gouvernants du jour se sont montrés prêts à paralyser la plupart des mouvements pour une durée indéterminée, quelles que soient les conséquences, sous la seule menace d’une « nouvelle » maladie virale qui « pourrait » décimer un pourcentage approximatif de membres actuels de notre valeureuse espèce ; hors, tout au long de ces dernières décades durant lesquelles tous et toutes ont pu constater les effets toxiques, nocifs et destructeurs sur toutes les espèces vivantes et sur tout l’environnement terrestre du mode de développement aveugle et égoïste auquel une certaine élite a choisi de lier et d’assujettir l’humanité entière, précipitant ce monde physique au désastre irréversible, ces mêmes autorités et gouvernants se sont contentés de louvoiements et d’atermoiements et de compromis. Ils viennent pourtant de démontrer qu’il était possible de prendre des mesures radicales ayant pour effet la diminution rapide des diverses pollutions dont nous sommes tous directement ou indirectement responsables et de servir ainsi un avenir d’équilibre et d’harmonie pour l’entière biosphère. Alors, quelles sont les motivations, les priorités et les exigences qui leur ont donné l’impulsion et l’audace d’agir ainsi ?

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