Un Parcours

Le fait est que ce corps est attaqué, depuis bien des années ; ce n’est pas une imagination, ni une projection, c’est vérifié, jour après jour et particulièrement depuis 2002, lorsque des pétitions circulaient pour me faire taire et m’obliger à me retirer ou m’en aller – campagnes de calomnie orchestrées ; c’était du poison qui entrait, entrait, sans rép it. Et un jour, après qu’une proposition de vote collectif pour que je quitte le Matrimandir ait été postée sur Auronet, l’organe de communication interne d’Auroville, et alors que je rentrais d’un court séjour en France, début Mai 2002, j’ai été pris d’un e intense fatigue, puis de douleurs violentes dans l’abdomen, suivies de vomissements ; le ventre s’est mis à gonfler et durcir ; il a fallu me transporter à la clinique de Nallam à Pondy, puis à celle de l’Ashram où deux chirurgiens se sont portés volontaires et ont opéré ; i ls ont trouvé plus d’un litre de pus dans l’abdomen et rien d’autre, aucune cause visible ou identifiable ; ils ont tout nettoyé et recousu ; il y aurait désormais le risque que, sans le lubrifiant naturel entre les intestins et la paroi abdominale, une ou plusieurs adhésions se produisent et provoquent une blocage ou une pliure trop accentuée d’une section des intestins et qu’il faille rouvrir pour les détacher… Et c’est effectivement ce qui se produisit sept ans plus tard, fin 2009. Après chacune de ces opérations, il m’a fallu des mois pour recouvrer une musculature fonctionnelle et une autonomie suffisante pour la vie quotidienne. De plus, depuis la fin de l’année 2008, je suis handicapé par une sorte de paralysie partielle, survenue brusquement, des passages nerveux depuis le bassin jusqu’aux pieds ; je ne peux plus me tenir debout longtemps sans qu’une ankylose douloureuse saisisse les deux jambes, et la marche devient hasardeuse, avec une tendance croissante à perdre l’équilibre.

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