Un Parcours
toujours pieds nus – et s’est mis à grossir et, après que j’ai essayé de le percer avec une aiguille, s’est dédoublé, si bien que j’ai maintenant deux grosseurs l’une à côté de l’autre, très visibles et assez dures au toucher. (Il me semble que c’est bénin, comme l’était celui que j’ai gardé de nombreuses années sous l’annulaire droit, et qui s’était il y a quelques mois soudainement mis à grossir, jusqu’à ce que je suive le conseil de B., en appliquant une pâte de curcuma et de yoghourt en cataplasme bien serré, jusqu’à ce qu’il s’ouvre et relâche un épais liquide pour se vider et se refermer.) Ces derniers jours, c’est comme si ces quatre foyers communiquaient en une même vague ou un même courant douloureux. Mais ce n’est pas la cause première de cette fatigue ou cette usure immunitaire que le corps éprouve ; bien des matins, si je ne suis pas engagé dans une tâche ou une autre et surtout si le mental physique n’est pas absorbé par quelque activité dirigée, une traction irrésistible de sommeil s’empare du corps et il faut un intense effort de volonté pour ne pas y céder ; lorsque je choisis de me laisser aller, je passe immédiatement dans le physique subtils et à peu près vingt minutes plus tard, ça va mieux et je peux reprendre l’activité. Ceci m’arrive presque chaque matin durant mon service au temple de Sri Ganesh. Il me semble que c’est lié au fonctionnement des intestins ; j’ai eu plusieurs épisodes récemment, de semi-bloca ge, qui m’ont rappelé précisément les deux attaques précédant les deux opérations que j’ai dû subir auparavant – la première en 2002 et la seconde en 2009.
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