Un Parcours

2022 Le retour de la massue… Avec cette aventure dans la « fiction » que j’ai entreprise l’an passé, c’est comme si j’habitais simultanément deux expériences communautaires, ou deux degrés ou niveaux ou domaines de l’expérience et j’apprends à respecter chacun des « protagonistes », comme autant de versions de « soi-même ». Je m’y suis donc attelé, malgré les interruptions qui occasionnent des brèches dans la continuité et, cette fois- ci, j’y ai inclus un conte, un conte qui me semble tout à fait valide et créateur, au sens où il peut ouvrir des portes tout à fait concrètes.

Je publie donc sur le site, en Février : « Défaire les murs et aller - Tome 2 », qui contient le conte : « Un conte pour demain ».

Nous avons coutume de traverser des « crises » ; l’histoire d‘Auroville est une s uccession de crises. L’évolution collective – ou l’évolution de la conscience humaine, qu’elle soit collective ou individuelle – semble procéder selon une spirale à larges boucles et il arrive ainsi que nous retrouvions les termes d’une crise « passée », accentués et intensifiés, dans la crise « présente ». La similarité entre la crise qui occupa la communauté au sujet du Matrimandir et du plan de Roger A., au début de ce millénaire, et celle qui nous agite et secoue maintenant est impressionnante, en ce q u’elle semble démontrer que nous n’avons pas avancé, et qu’en refusant alors l’effort de franchir nos limites et d’accéder à un terrain vierge d’entente et de solidarité, nous avons alourdi le poids qui nous assujettit à la division, à l’exclusivisme et à l’étroitesse et nous sommes rendus encore plus vulnérables et perméables aux interventions extérieures.

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