Un Parcours

s’est produit, et je ne parviens pas à réconcilier ce qui aurait dû être avec ce qui est advenu. Montre- moi, Douce Mère, l’action du Suprême derrière ces forces ! Chaque jour je regarde ce lieu inachevé : quel doit être son destin ? Je regarde et ce que je ressens et éprouve comme la meilleure utilisation de cet effort serait d’en faire un espace de recherche, avec tous Vos livres et enregistrements et ce qu’il faut pour maintenir une atmosphère de concentration, orientée, protégée… Mais comment y parvenir ? Larry voudra-t-il plutôt qu’Auralice en soit dépositaire ? Il comprend ou semble comprendre lorsque je lui en parle, mais n’a aucune expérience des fondements de l’offrande, ni de grand besoin inté rieur, se préoccupant d’abord et surtout de l’avenir d’Auralice – et comment le lui reprocher ! Et il y a la famille de Janaka qui a son mot à dire, si les travaux doivent se poursuivre jusqu’au bout ; c’est à la sœur de Janaka, Gillian, que Larry va s’adresser, je crois qu’il les a rencontrés aux Etats-Unis ; je propose de rédiger un récit de la « maladie » de Janaka et de ses positions et de ses choix… Plus ça va et plus il y a une proximité de cœur avec les gens d’ici et une distance avec les occidentau x, qui ne voient qu’à travers le mental et dont les jugements sont comme de l’acide… Je me sens comme trompé : toute cette tension extrême de plusieurs mois, puis cette détente mal venue, une défaite plutôt qu’une réalisation, une moquerie et une grimace plutôt qu’un sourire et un rayonnement de progrès : ce n’est pas facile de l’intégrer…

262