Un Parcours

j’ai réussi, avec les mains, à le calmer tout entier et le faire dormir.

Janaka refuse de poursuivre le traitement ayurvédique. Tous les deux semblent avoir décidé de ne plus s’en remettre qu’à Toi… Combien d’êtres, combien de corps, à cette heure -ci, sont-ils aux prises avec des conditions similaires ? Combien se tournent-ils ainsi vers une Conscience « supérieure » comme seule aide ? Li Mei et Gupi ont eu leur enfant, un petit garçon ; Gupi, qui s’était opposé à ma relation avec ma princesse, comprendra -t-il un peu ce que lui et ses « frères » m’ont infligé au nom de cette « vérité » dont ils ont fait leur identité ? Mais, d’un autre point de vue, je ne regrette pas ma solitude, et suis reconnaissant de l’harmonie que Tu m’as permis d’établir à Sincérité : là est mon chemin, qu’il soit compris des autres ou non, là est l’i nfinité de la conscience et de Ta présence. Parfois, Diann e me demande ce que je vois, lorsqu’elle est calme et mieux centrée ; lorsque j’évoque l’action physique de ta Force, la relation avec sa pression et son flot, elle écoute mais ne semble pas encore savoir directement ce dont je lui parle et, comment communiquer cette réalité si simple et concrète ? Depuis le « départ » de Ruud, quelque chose comme l’emprise de la mort pèse sans cesse, je ne sais si c’est pour nous tous ou seulement pour quelques- uns, comme une question continuelle… Ce matin, Janaka m’a demandé de le porter à l’étage, par la petite échelle, une proposition si absurde que j’ai protesté et Diann e s’en est mêlée et tout est devenu dispute et je leur ai fait remarquer à tous les deux combien leur conduite rendait tout

255