Un Parcours
et insiste, ne voulant pas être « responsable » ; alors il est entendu qu’il peut amener un « docteur » ; Janaka a perdu tant de poids que, si grand soit-il, je peux aisément le porter dans mes bras. Un docteur est arrivé, a examiné Janaka, émis l’hypothèse qu’une infection avait atteint le cerveau, et demandé à ce qu’il soit transporté à Jipmer sans attendre ; une fois dehors – comme s’il était pressé de s’en aller – il m’a suggéré qu’il s’agissait peut -être de ce « nouveau » fléau, le Sida… Dianne refuse que Janaka soit déplacé, mais Nar est fatigué et nous ne sommes plus capables de gérer la situation sans aide supplémentaire ; je commence à demander à un ou deux Auroviliens de prendre des tours de garde. Diann e abandonne ses préjugés et accepte que j’invite Dhruva, un homéopathe, à examiner Janaka ; Dhruva ne se prononce pas sur le champ et demande à réfléchir, après avoir ausculté Janaka, qui a pu s’exprimer un peu. Le lendemain il envoie un médicament, que Janaka refuse de prendre avant de l’avoir revu. Personne n’est encore venu nous aider et mes nerfs sont à bout et j’ai une nouvelle crise d’hémorroïdes et le corps demande du repos… Finalement, Bill S. vient nous rencontrer et s’e ngage à trouver un ou deux autres volontaires pour nous soulager. Ainsi puis-je prendre un peu de repos dans la journée, mais pour Diann e c’est une autre difficulté, car elle doit ainsi s’exposer à des personnes qui ne lui sont pas proches, ce qui lui est très pénible. Le bas de la colonne vertébrale est enflammé, je peux à peine me mouvoir, et c’est Krishna qui m’apporte du secours, un cataplasme à la belladone ! Gupi et J.L se sont joints à l’équipe ; j’ai un peu de mal avec l’affichage permanent de bon ne humeur dévouée, le mantra aux
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