Un Parcours
vérité ou d’une perception issue de Satprem lui -même, tout en cherchant à disculper Luc de toute ambition spirituelle.
Krishna se rapprochait à nouveau ; j’en étais heureux, mais une rétic ence subsistait depuis qu’il m’avait blessé ; ce n’était ni une rancœur ni une crainte, mais une sorte d’appréhension d’un nouvel écart ou d’une nouvelle incompréhension, tant il tendait à être, à sa
manière, exigeant d’une entière disponibilité. Nous com mençâmes ensemble l’année 1984.
Il y avait toujours, entre nous et dans notre lien, depuis le premier jour, ce sens inexplicable d’une grande possibilité, d’un travail partagé très concret et puissant, mais nous étions chacun trop occupés encore par nos soi-disant besoins et demandes.
Krishna
G. était revenu, puis il repartit ; il y avait la possibilité pour lui de passer quelques temps à gagner de l’argent, afin de pouvoir s’organiser plus librement dans sa vie ici, lorsqu’il reviendrait.
D. allait rentrer, avec Auragni et je redoutais de découvrir ce que serait son attitude.
Deux femmes, par ailleurs, s’étaient attachées à ma compagnie, deux vraies amies, mais chacune devant traiter avec ses sentiments, ses attractions et ses craintes : Aruna et Barbara.
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