Un Parcours

vu Diane, qui s’occupe du déchiffrement et de la publicatio n des derniers carnets et habite la maison de Sujata et Satprem sur les c ollines du Sud, mais n’a rien appris d’elle sur la date probable de la prochaine publication). Vient le moment pour Auragni de repartir ; son programme est chargé, elle doit se rendre pour son travail à Paris, à Cambridge, Londres, Béziers, Montpellier, Paris de nouveau ; mais ensuite elle aura quelques jours seule dans la maison bretonne, puis avec sa famille, pour leurs « vacances ». Elle m’a récuré la peau de tous les points noirs, m’a gavé de gâteaux, on s’est raconté beaucoup de choses, et elle a eu le temps de déjeuner avec Deepti et Arjun, qu’elle apprécie beaucoup. Je crois qu’elle y voit plus clair à présent et qu’elle va chercher une solution harmonieuse pour sa famille et pour elle qui lui permettra de se retirer de ce travail qui, par sa situation multiculturelle la passionne encore, mais l’épuise par son caractère compétitif. J’ai donc repris l’écriture, sur mon ordinateur, et ce texte est le premier « fruit ». Chaque jour les deux plaies se referment un peu plus ; Aurevan, puis Jean- Yves, s’occu pent de renouveler les pansements, car je ne suis pas capable de le faire tout seul, pas encore ; l’abdomen se renforce. Les gens de la Fondation et leurs adhérents ou instruments Auroviliens sont déterminés à prendre le contrôle exclusif de toutes les activités, de tous les biens et de leur utilisation, de tous les projets – et, apparemment, leur intention est de faire fructifier tout ça financièrement : ils ont ainsi imposé aux visiteurs d’acheter un billet ! – et de toute l’organisation

895