Un Parcours

C’était une ouverture, un dégagement et un programme tout à la fois. Depuis des semaines, c’était comme si une conscience -présence qui avait été scellée tout au-dedans ou en haut, se dépliait et se déployait et devenait perceptible, sans la moindre possibilité de tromperie. Et Mère incarnait cette conscience, chacune de Ses paroles et actions la faisait vivre dans le monde, dans ce monde humain si insuffisant. Je comprenais aussi que le temps physique de Mère, le temps quotidien, était tellement précieux et pourtant tellement investi – par toutes nos petites misères surtout – et qu’Elle -même se soumettait à des expériences transitionnelles très exigentes et parfois extrêmes ; Françoise nous disait un peu la charge surhumaine de chaque jour que Mère vivait dans Sa chambre là haut et, lorsqu’elle préparait quelque mets concent ré, comme une

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