Un Parcours
type de lien qui t’unit à elle. Tâche de ne pas perdre contact avec nous et reçois les meilleurs sentiments d’amitié de Nata. »)
Mon frère J.Y était parti à son tour à Pondichéry, où il put rester près d’un an et eut l’occasion de voir Mère en Août 1972, passant devant Elle sans presque s’arrêter – des centaines de personnes ainsi défilaient devant Elle durant cette période. Un autre de mes amis s’était logé tout près dans ma vie, et je souhaitais pour lui aussi qu’il trouve Mère directement. J’écri vis à Nata qui me répondit : (« Cher Divakar. Mère a répondu que ton ami Olivier P. peut venir à l’Ashram seulement comme visiteur. Pour le moment l’acceptation des disciples est arrêtée. Bien à toi. Nata. ») Olivier P. aussi put rester près d’une année entière et voir Mère une fois, de la même manière. Ce n’avait pas été facile de quitter la petite « communauté », et quelques-uns avaient voulu venir avec moi. Quelques temps après mon départ du « château », alors que j’étais déjà en Bretagne, il y eut un incendie ; les lieux avaient été plus ou moins désertés pendant l’ hiver précédent et je ne sus jamais comment ce feu avait pris ; mais les propriétaires se sentirent lésés et, peut- être par un effet de rancune, cherchèrent à m’attribuer la responsabilité des dommages. J’écrivis de nouveau à Nata, qui me répondit, mi Avril : (« Cher Divakar. Je t’ai télégraphié au sujet de l’incendie du château où tu habitais. Si tu peux prouver que tu étais en Bretagne, tu n’as rien à craindre. Même s’il y a une certaine re sponsabilité de ta part, il n’est jamais utile de s’enfuir. Au sujet de l’enfant que tu voulais avoir avec E., Mère n’a pas répondu. Je pense que la dissolution du groupe duquel tu m’as parlé, c’est une vraie Grâce ! T’a évité de prendre une fausse attitud e qui pourrait très bien t’amener des chutes très difficiles à surmonter. Tu demandes d’avoir conscience de tous les êtres. As-tu conscience de toi-même ? Je ne crois pas. Plus que la foi et de l’aspiration, c’est le « surrender » qui aide à repousser l’im pulsion sexuelle. Il ne faut pas se décourager, ce que ne peut être fait aujourd’hui, on pourra le faire demain. De la Foi d’abord, de la Foi, s’écriait Sri Aurobindo !! Je t’embrasse. Nata. »)
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