Savitri - Book Two - Canto 10
BOOK TWO - The Book of the Traveller of the Worlds
LIVRE DEUX – Le Livre du Voyageur des Mondes
Canto Ten - The Kingdoms and Godheads of the Little Mind
Chant Dix – Les Royaumes et les Divinités du Mental Inférieur
This too must now be overpassed and left, As all must be until the Highest is gained In whom the world and self grow true and one: Till That is reached our journeying cannot cease. Always a nameless goal beckons beyond, Always ascends the zigzag of the gods And upward points the spirit's climbing Fire. This breath of hundred-hued felicity And its pure heightened figure of Time's joy, Tossed upon waves of flawless happiness, Hammered into single beats of ecstasy, This fraction of the spirit's integer Caught into a passionate greatness of extremes, This limited being lifted to zenith bliss, Happy to enjoy one touch of things supreme, Packed into its sealed small infinity, Its endless time-made world outfacing Time, A little output of God's vast delight. The moments stretched towards the eternal Now, The hours discovered immortality, But, satisfied with their sublime contents, On peaks they ceased whose tops half-way to Heaven Pointed to an apex they could never mount, To a grandeur in whose air they could not live. Inviting to their high and exquisite sphere, To their secure and fine extremities This creature who hugs his limits to feel safe, These heights declined a greater adventure's call.
Cela aussi devait être laissé en arrière, Comme tout doit l’être jusqu’au gain du Très-Haut En Qui deviennent vrais et unis l’être et le monde : Jusque Là, notre périple ne peut s’achever. Toujours un but innommable au-delà nous fait signe, Toujours monte la route sinuante des dieux Et toujours le Feu de l’esprit nous montre les cimes. Ce souffle de félicité cent fois nuancé Et sa figure, pure et intense, de la joie du Temps, Jetée sur les vagues d’un bonheur sans défaut Et martelée en battements uniques d’extase, Cette fraction du nombre entier de l’esprit Saisie par une grandeur passionnée des extrêmes, Cet être limité, soulevé à son zénith, Heureux d’un seul contact de choses suprêmes, Ne serrait dans sa petite infinité close, Son monde à la fois temporel et sans fin, Qu’une petite émission du plaisir de Dieu. Les instants s’étiraient vers l’éternel Maintenant Et les heures découvraient l’immortalité, Mais, satisfaites de ces sublimités, cessaient A mi-chemin du Ciel sur des cimes désignant Une éminence que jamais elles n’atteindraient, Une grandeur en laquelle elles ne vivraient pas. Invitant à leur sphère d’exquise noblesse
Et à leur sûr degré de raffinement Cette créature qui chérit ses limites, Elles déclinaient une plus haute aventure.
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