Savitri - Book Twelve - Epilogue

Our wedded walk through life begins anew, No gladness lost, no depth of mortal joy. Let us go through this new world that is the same, For it is given back, but it is known, A playing-ground and dwelling-house of God Who hides himself in bird and beast and man Sweetly to find himself again by love, By oneness. His presence leads the rhythms of life That seek for mutual joy in spite of pain. We have each other found, O Satyavan, In the great light of the discovered soul. Let us go back, for eve is in the skies. Now grief is dead and serene bliss remains The heart of all our days for evermore. Lo, all these beings in this wonderful world! Let us give joy to all, for joy is ours. For not for ourselves alone our spirits came Out of the veil of the Unmanifest, Out of the deep immense Unknowable Upon the ignorant breast of dubious earth, Into the ways of labouring, seeking men, Two fires that burn towards that parent Sun, Two rays that travel to the original Light. To lead man's soul towards truth and God we are born, To draw the chequered scheme of mortal life Into some semblance of the Immortal's plan, To shape it closer to an image of God, A little nearer to the Idea divine.” She closed her arms about his breast and head As if to keep him on her bosom worn For ever through the journeying of the years.

Notre marche épousée dans la vie recommence, Nulle profondeur n’est perdue de la joie humaine. Allons dans ce monde nouveau qui est le même, Car il nous est rendu, mais il est reconnu, Un terrain de jeu et une habitation pour Dieu Qui se cache dans l’oiseau, dans la bête et dans l’homme Tendrement pour se retrouver enfin par l’amour Et l’union. Sa présence conduit tous les rythmes A chercher la joie mutuelle en dépit de la peine. Nous nous sommes l’un l’autre trouvés, O Satyavan, Dans la grande lumière de l’âme découverte. Rentrons maintenant, car le soir est dans le ciel. Vois, tous ces êtres dans ce monde merveilleux ! A tous, donnons de la joie, car la joie est nôtre. Ce n’est pas pour nous seuls que nos esprits vinrent, Franchissant le voile du Non Manifeste, De l’immense et profond Inconnaissable Sur le sein ignorant de la terre incertaine Parmi les hommes qui peinent et cherchent, Deux feux qui brûlent vers cet Astre parent, Deux rais qui voyagent à l’Une Lumière. Pour mener l’âme humaine à Dieu et la vérité Nous sommes nés, pour tirer cette vie morcelée En une semblance du Plan mmortel, La rendre plus fidèle à une image de Dieu, Et un peu plus proche de l’Idée supérieure. » A Le chagrin est mort et, sereine, la félicité Demeure le cœur de tous nos jours à venir.

Elle entoura de ses bras sa poitrine et sa tête Comme pour le garder toujours sur son sein A travers le périple incessant des années.

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