Savitri - Book Six - Canto 2

He who would save himself lives bare and calm; He who would save the race must share its pain: This he shall know who obeys that grandiose urge. The Great who came to save this suffering world And rescue out of Time's shadow and the Law, Must pass beneath the yoke of grief and pain; They are caught by the Wheel that they had hoped to break, On their shoulders they must bear man's load of fate. Heaven's riches they bring, their sufferings count the price Or they pay the gift of knowledge with their lives. The Son of God born as the Son of man Has drunk the bitter cup, owned Godhead's debt, “Now is the debt paid, wiped off the original score. The Eternal suffers in a human form, He has signed salvation's testament with his blood: He has opened the doors of his undying peace. The Deity compensates the creature's claim, The Creator bears the law of pain and death; A retribution smites the incarnate God. His love has paved the mortal's road to Heaven: He has given his life and light to balance here The dark account of mortal ignorance. It is finished, the dread mysterious sacrifice, Offered by God's martyred body for the world; Gethsemane and Calvary are his lot, He carries the cross on which man's soul is nailed; His escort is the curses of the crowd; Insult and jeer are his right's acknowledgment; The debt the Eternal owes to the fallen kind His will has bound to death and struggling life That yearns in vain for rest and endless peace.

Lui qui veut se sauver, vit calme et dépouillé ; Lui qui veut sauver la race, doit partager sa peine : Qui obéit à cet élan sublime, le saura. Les Grands qui vinrent sauver ce monde souffrant, Le délivrer de la Loi et de l’ombre du Temps, Doivent passer sous le joug de la douleur ; Pris par la Roue qu’ils avaient espéré briser, Ils doivent porter le sort humain sur leurs épaules. Des richesses qu’ils amènent, leur souffrance est le prix, Ils payent le don de connaissance avec leurs vies. Le Fils de Dieu qui est né le Fils de l’homme A bu l’amertume, assumé la dette divine, La dette de l’Eternel à la race déchue Qu’il a liée à la mort et une vie d’effort - Implorant le repos et la paix infinie. « Ainsi la dette est payée, l’ardoise effacée. L’Eternel souffre dans une forme humaine, Il a signé le don du salut avec son sang : Il a ouvert les portes de sa paix souveraine. La Déité dédommage la créature, Le Créateur endure la douleur et la mort ; Une vengeance frappe le Dieu incarné. Son amour a pavé la route qui mène au Ciel : Il a donné sa vie claire pour compenser Le sombre acompte de l’ignorance mortelle. Il est fini, le terrible, mystérieux sacrifice, Offert par le corps martyrisé du Divin ; Gethsémani et le Calvaire lui échoient, Il porte la croix, l’âme de l’homme y est clouée, Son escorte est la malédiction de la foule ; Les huées, les insultes, sont la réponse à son droit ;

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