Savitri - Book Seven - Canto 2

But there come presences and awful shapes: Tremendous forms and faces mount dim steps And stare at times into his living-rooms, Or called up for a moment's passionate work Lay a dire custom's claim upon his heart: Aroused from sleep, they can be bound no more. Afflicting the daylight and alarming night, Invading at will his outer tenement, The stark gloom's grisly dire inhabitants Mounting into God's light all light perturb. All they have touched or seen they make their own, In Nature's basement lodge, mind's passages fill, Disrupt thought's links and musing sequences, Break through the soul's stillness with a noise and cry Or they call the inhabitants of the abyss, Invite the instincts to forbidden joys, A laughter wake of dread demoniac mirth And with nether riot and revel shake life's floor. Impotent to quell his terrible prisoners, Appalled the householder helpless sits above, Taken from him his house is his no more. He is bound and forced, a victim of the play, Or, allured, joys in the mad and mighty din. His nature's dangerous forces have arisen And hold at will a rebel's holiday. Aroused from the darkness where they crouched in the depths, Prisoned from the sight, they can be held no more; His nature's impulses are now his lords. Once quelled or wearing specious names and vests Infernal elements, demon powers are there.

Viennent des présences, d’abominables aspects : Des formes et des faces gravissent les marches Et font irruption dans ses lieux de vie Ou, invoquées pour la besogne d’un moment, Revendiquent un droit d’usage sur son cœur : Sorties du sommeil, il ne peut plus les lier. Affligeant le jour, alarmant la nuit, Pénétrant à leur gré son logement extérieur, Les habitants menaçants de la pénombre Montent dans la lumière et perturbent tout. De tout ce qu’ils voient et touchent ils s’approprient, Logent dans les caves, emplissent tous les passages, Troublent les liens de la pensée et ses rêveries, S’introduisent dans l’âme avec un bruit et un cri, Ou bien ils appellent les occupants de l’abysse Et invitent les instincts à des joies interdites, Suscitant une hilarité démoniaque Et secouant le sol de la vie d’une affreuse orgie. Impuissant à réprimer ses affreux prisonniers, Le maître de maison s’assoit alors impotent, Sa demeure lui est prise, elle n’est plus la sienne. Il est lié et forcé, une victime du jeu, Ou, séduit, se réjouit du vacarme dément. Les forces de sa nature se sont levées Et célèbrent à leur gré leur festival. Excitées de l’ombre où elles gisaient hors de vue, Elles ne peuvent plus être contenues ; Les impulsions de sa nature le gouvernent. Jadis étouffés ou vêtus de noms fallacieux, Des éléments, des pouvoirs infernaux, sont là.

Man's lower nature hides these awful guests.

La nature inférieure dissimule ces hôtes.

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