Savitri-Book One-Canto 5

There tirelessly tempted the explorer mind And countless voices visited the charmed ear; A million figures passed and were seen no more. This was a forefront of God's thousandfold house, Beginnings of the half-screened Invisible. A magic porch of entry glimmering Quivered in a penumbra of screened Light, A court of the mystical traffic of the worlds, A balcony and miraculous façade. Above her lightened high immensities; All the unknown looked out from boundlessness: It lodged upon an edge of hourless Time, Gazing out of some everlasting Now, Its shadows gleaming with the birth of gods, Its bodies signalling the Bodiless, Its foreheads glowing with the Oversoul, Its forms projected from the Unknowable, Its eyes dreaming of the Ineffable, Its faces staring into eternity. Life in him learned its huge subconscient rear; The little fronts unlocked to the unseen Vasts: Her gulfs stood nude, her far transcendences Flamed in transparencies of crowded light. A giant order was discovered here Of which the tassel and extended fringe Are the scant stuff of our material lives. This overt universe whose figures hide The secrets merged in superconscient light, Wrote clear the letters of its glowing code: A map of subtle signs surpassing thought Was hung upon a wall of inmost mind.

Sans cesse tentait le mental explorateur Et d’innombrables voix venaient charmer l’oreille ; Un million de formes passaient, bientôt évanouies. C’était un parvis de la demeure de Dieu, Commencements de l’Invisible encore voilé. Le porche d’une entrée magique luisait Dans une pénombre de Lumière dérobée, Une cour de l’échange mystique des mondes, Un balcon, une miraculeuse façade. Au-dessus, en de hautes, pâles immensités, Tout l’inconnu se penchait depuis l’infini, Logé sur un rebord d’un Temps sans mesure, Regardant de quelque perpétuel Maintenant, Ses ombres brillantes de la naissance des dieux, Ses corps signalant la présence du Sans Corps, Ses fronts incandescents de l’Ame suprême, Ses formes projetées depuis l’Inconnaissable, Ses yeux rêvant de Cela qui est ineffable, Ses visages tournés dans l’éternité. La Vie en lui apprenait sa base subconsciente ; Ses petits abords s’ouvraient aux Vastes occultes : Ses gouffres étaient nus, ses lointaines transcendances Brûlaient en transparences de lumière vivante. Un ordre géant était ici découvert Dont seuls la frange ornementale et le gland Sont la substance de nos vies matérielles. Cet univers évident dont les figures cachent Les secrets immergés dans une haute lumière,

Traça les lettres ardentes de son code : Une carte de signes surpassant la pensée Suspendue sur un mur de mental intérieur,

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