Lettres à Divakar jusqu'à 2005

celle de ta lettre de bienvenue qui est arrivée parait-il le jour même de la naissance (le 27 décembre) ! « Un beau commencement », me dit Jean Yves… ! Une idée me trotte dans la tête depuis trois jours : j’imagine que tu aurais pu ne pas voir le temps passer pour une raison, la « pesanteur » qu’a peut-être exercé ma description – si l’on peut dire – de l’expérience de Claude Féo… Cette idée est probablement fausse, ou même farfelue ; néanmoins je te la communique tout de suite, car je la crois en tout cas porteuse, si ce n’est en fonction de tes possibles réactions, du moins des miennes aujourd’hui. Je m’explique mal, mais je suis en train de voir à distance cette pesanteur. Et je t’en parlerai. Bientôt ! Ta silhouette et ton visage à l’aéroport, la route vers Sincérité, le Matrimandir – au soleil couchant puis sous les étoiles… Mes fidèles…

Je t’embrasse,

Colette.

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Après son séjour à Sincérité Mardi 19-2-91

Aimé,

C’est insensé…, me revoici avec la ronde des lettres numérotées… revenue après un temps qui a passé comme un sablier ! Et pourtant, comme il a été, et reste, plein, fort ! Chaque fois davantage. Et quel bien-être, ce Journal écrit près de toi et de l’équipe d’ouvriers !

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