Lettres à Divakar jusqu'à 2005
est bien amorcé, il n’en demeure pas moins que le découpage des vacances a les mêmes impératifs par rapport aux patients qui me restent. Quant à ma sortie définitive j’ai prévu que nous en parlerons attentivement tous les deux. … D’autre part, malgré la difficulté avec René de faire le moindre projet, j’ai l’intention de considérer son second séjour comme un test ; s’il manifeste en effet un certain désir de revenir quelquefois, alors à mon avis il faudrait décider de construire une petite dépendance : je ne me vois pas, si l’expérience devait se renouveler, vivre à deux dans une unique pièce. Mais tout ceci est également dépendant de l’avenir d’Auroville. Bon. On verra tout ça.
… Je t’aime et t’accompagne toujours,
Colette.
***
(Première lettre après son séjour à Auroville) Le 18-3-85
Aimé,
Me voici donc, « placée » ici, au 27 – je ne veux plus parler de départ, retour… etc. A côté de moi, mon beau symbole, tellement à sa juste place. Le voyage s’est bien passé mais, dans ce sens, c’est à coup sûr le plus fatigant. Heureusement on a beaucoup dormi hier. Nous avons peu vu Dominique, dans la mesure où nous avons eu une attente interminable pour récupérer les bagages, alors que le frère de Louis a pu les récupérer tout
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