Lettres à Divakar jusqu'à 2005
Le 8-12-84
Aimé,
J’aurais encore certaines choses à dire qui viennent dans le fil de ma précédente lettre, mais je veux te laisser en paix avec tes propres réflexions et réactions et attendre ce que tu m’en communiqueras. Il y a en tout cas un point sur lequel je veux revenir tout de suite avec énergie : en soulignant comme je l’ai fait une « certaine » attitude en toi devant un obstacle extérieur, il va de soi à mes yeux qu’il s’agit d’un certain type d’obstacle (et justement il me parait intéressant que tu cherches et travailles là-dessus), car il en est d’autres auxquels, à l’évidence, tu réponds avec le maximum de présence et de conscience ! Bon. Dans le courant de le 2 ème conversation avec Gérard, j’apprends qu’il s’est acheté 2 très bons postes de radio et qu’il cherche à en revendre un. C’est donc fait. Considère que c’est mon cadeau de Noël ; je te l’apporte en février. … Quant à Gérard lui-même : tu me diras comment tu le ressens, tu ressens son amie, puis eux deux. Je ne sais pas, j’ai eu de vagues impressions, à partir de rien, un regard, une attitude, une crainte, son « trac » aussi au moment du départ, à cause d’elle… un Gérard qu’au fond je ne connaissais pas… … Et je continue… Tu sais que ma curiosité est un peu piquée : ces dames… je me doute, j’imagine, j’ai parfois « la puce à l’oreille » - mais tu me raconteras un peu un jour !
On a donc eu Francis à la maison. Et ô étonnement, ô nouveauté, on a partagé quatre repas !
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