Lettres à Divakar jusqu'à 2005

… Je veux te dire aussi : oui, je comprends, je vois ce que tu veux éclairer quant à « l’encombrement de sentiments » qui t’a amené à ne pas transmettre le message à Barbara. D’ailleurs un paragraphe d’un de mes récents aérogrammes montre que je le sais d’une certaine manière… Cependant, il me faut en tenir compte autrement, et tu as bien fait d’attirer ma conscience sur ce point. Je le ferai donc sans qu’il y ait le moindre sujet d’inquiétude pour Barbara. Je sais bien comment il faut faire, mais je crois que je me laisse entraîner quelque peu parfois. Dis-moi, le médecin de Madras a-t-il répondu ? Au retour des Prévôts, Krishnamurthy viendra déjeuner à la maison ; j’aimerais qu’il soit au courant. Dominique : elle part avec son père je ne sais où… Je lui ai dit qu’elle vous donne des nouvelles, mais ça, ça parait un considérable bouleversement dans ses habitudes…

… J’aime bien que le jardin s’épanouisse toujours plus, et j’imagine l’espace aux cactus.

Je t’envoie ces jours prochains le livre de Breytenbach…

Je suis triste avec vous pour l’accident de Gandolf. (Un très jeune adolescent d’Auroville s’était tué dans un accident d’alpinisme près de Yercaud0

Moi aussi je te vois souvent la nuit ! Embrasse Krishna, fort. Je t’aime,

Colette.

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