Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Près d’elles, de grands lys jaunes et de petits chrysanthèmes pourpres que j’ai achetés ce matin.

Je pense beaucoup à Auroville en ce moment.

Je t’aime,

Colette.

***

Jeudi 31-5-84

Aimé,

Juste le temps de te dire bonjour, c’est-à-dire de t’embrasser très, très fort. Je viens de terminer ma gymnastique et j’attends la prochaine patiente. Pas de nouvelles depuis vos lettres du 16. Ce qui n’a rien d’anormal quand on connaît le délai fréquent du courrier. Mais comme j’avais reçu coup sur coup plusieurs de vos lettres, ça m’a rendue exigeante ! J’espère en tout cas que vous avez toutes les miennes. Et j’attends tranquillement. Je pense énormément à toi, à vous. Quant à ma présence « là-bas », à vos côtés, elle est si concrète et quotidienne, si habituelle, que je ne la sens plus comme un « dédoublement », ainsi que je te l’écrivais. C’est. Mayaura, il y a quelques jours, m’a apporté quelques présents : de Barbara et d’Aruna (à qui j’ai écrit), + une carte d’Anandi, à qui j’ai répondu. Je suis touchée et heureuse.

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