Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Dans leur bel entrelacs de perles, j’ai découvert, toute heureuse, tes présents, accompagnés de ton adorable lettre. Ils sont maintenant, et resteront à portée du regard et, aussi, du toucher. Et le petit livre de prières – dans mon portefeuille. Je me sens très joyeuse d’avoir avec moi tes peintures que je trouve fortes et harmonieuses. Du fond de mon cœur … tout ! Je t’aime,

Colette.

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Lundi 14-5-84

Aimé,

J’ai reçu ta toute dernière (si gentille et douce à mon cœur) juste avant celle que tu avais remise à Dominique. Ça me fait une drôle de « démarche » à reculons jusqu’à ta ligne de départ à Yercaud. Et je suis un peu comme un chien qui reconstitue ses pistes. Et j’ai hâte d’avoir d’autres repères (même brefs). Et puis j’ai vécu une période de bagarre : avec ce virus dont je t’ai un peu parlé je crois. Une vacherie, diaboliquement programmée : d’abord angine, petite accalmie, puis maux d’oreille, puis maux de tête, puis toux, l’ensemble accompagné de fièvre. J’ai dû m’arrêter 3 jours la semaine dernière ; jusque là j’avais tenu bon, soutenue sans doute par la rogne dans laquelle j’étais ! Durée en général 1 mois : je m’en tire avec 3 semaines. Curieusement je n’ai pas la moindre mauvaise mine, j’ai même gardé de mon teint aurovillien !

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