Lettres à Divakar jusqu'à 2005

sentiments précis, je comprends absolument que tu m’écrives : « Ne dis rien ! ». Ainsi, ma réponse sera cette histoire que je vais te raconter (après quoi je te parlerai de choses pratiques, dont le mandat à Diane !). Une histoire scientifique qui je crois t’intéressera. L’ennui c’est que, si je pense l’avoir bien comprise et assimilée, je ne suis pas fichue de l’exprimer correctement. Allons-y ! Il s’agit d’une émission dont le sujet portait sur la parution en Amérique du livre d’un scientifique, consacré à l’existence des champs « morphogénétiques » que transmettent les formes – forme et être étant en intime correspondance.. En exemple, l’expérience suivante : on éduque des rats dans un labyrinthe, à tel comportement, expérience connue ; celle-ci se déroulant à Londres. Or, il semble qu’on ait découvert qu’à une distance de là, dans le temps et le lieu, des rats américains par exemple, apprennent cette expérience bien plus vite que les premiers, comme si ces caractères acquis se transmettaient par la voie de champs spécifiques (comme il y a des champs magnétiques). D’autres choses ont été dites à cette émission, images à l’appui, telles des sortes de « vallées » où s’engrangeraient les expériences, les formes, pour se propager plus tard ; telles ces « correspondances » qui font qu’à des milliers de lieues et dans le même temps s’expriment telle recherche ou telle « aventure ». (J’ai toujours été frappée par cette coïncidence entre Freud à la recherche de la prise de conscience, et Aurobindo à la recherche de la Conscience). Tout ça pour te dire combien j’ai été passionnée par cette émission (cette hypothèse reste bien sûr à confirmer et développer ; n’empêche, je suis sûre qu’il y a là une étincelle, et que plus il y aura de gens touchés, plus vite une vérité en naîtra).

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