Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Je crois que chaque jour va me dire ce que sera mon adaptation ; sans trop lui fixer le chemin. Par exemple si je pense, comme je te l’écris plus haut, que je ne dois pas éviter le 14, que ce serait une fuite, il me faut aussi me demander si je ne cherche pas à faire du zèle ?! Peut-être ce sera de plus en plus simple, peut-être pas tellement : créer de l’intimité à moi toute seule dans ce lieu ?! Je verrai, avec ce regard qui s’éclaire toujours avec tes lettres, nos dialogues. … Que je n’oublie pas de te préciser ceci : ne crois pas qu’après mon … départ, tu auras à faire des démarches à l’égal des miennes ; aucune comparaison. Les choses sont simples pour toi : les Prévôts sont ta propriété, tu es héritier direct, et je t’ai baptisé par testament « légataire universel » par rapport à … ce qui restera d’argent…

Colette.

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25-11-2003

Sir – le bien-aimé…

… J’annonce que je vais t’écrire « court ». Pas le choix aujourd’hui je t’assure. Ça commence cependant à se réduire avec les dossiers notariaux pour « clôturer la succession ». Et j’ai fait mardi la démarcha auprès des impôts. Mais quel problème, me lever le matin !! Il me fallait y être à 9 h le matin, prendre le métro, marcher, etc. Là, j’accepte que l’on me dise que je suis courageuse ; cela dit, une fois accomplie, ma performance ne m’a pas déplu. (Il va me rester à faire, l’établissement le plus exact possible de mon budget mensuel, des résiliations de contrats, etc.)

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