Lettres à Divakar jusqu'à 2005

… J’ai relu cette lettre dans la loggia… Je revoyais la divine promenade entre les fleurs jusqu’à la falaise. Et du coup l’image m’est apparue de toi me traînant pas à pas avec les pauses pour que je reprenne souffle ! Alors je suis véritablement bouleversée de te l’avoir donnée, cette image, plus celle de ma fatigue – et nécessairement de ma môcheté. Je me console un peu en pensant aux belles photos à Fréhel quelques temps auparavant. N’empêche, tu comprends sûrement mon sentiment et ma profonde, profonde déconvenue !!! Il faut que je n’oublie pas les « petites forces » éventuellement à l’œuvre au milieu de mes débats !! … Et dire que je suis prête à projeter que je serai mieux lorsque tu reviendras. Je respire, je respire !…

Colette.

***

Le 3-9-03

Aimé, me voilà !

Gelée ! Nous sommes passés de 40° à 12°… … Encore fatiguée, mais ce n’est plus l’abîme, une fatigue de convalescence plutôt. Un mot sur ce que je t’avais raconté de mon discours imaginaire à vous, l’équipe, adressé, ainsi qu’à quelques curieux intéressés par la facilité de mon langage et sa fermeté ! Il est venu sitôt après l’un de nos téléphones. Voici ce que j’ai découvert, je dis bien « découvert », qui pour toi sera peut-être une porte ouverte, une évidence, mais qui prend pour moi un sens très net, très révélateur. Dés le début d’AV j’avais prévu, évoqué (à l’étonnement de la « naïve » Dominique Darr, ou l’acquiescement de Ruud allant jusqu’à me dire… « mais ce sont des fascistes » !)

1549

Made with FlippingBook flipbook maker