Lettres à Divakar jusqu'à 2005

l’effet atteint. (Cela dit je ne suis pas sûre que ces perfections-là puissent être un but souhaitable pour une vie…)…

Colette.

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Mercredi 9-5-2003

Aimé,

… Parce que je suis tellement mais tellement heureuse de tes vœux transmis par ce livre de photos que je trouve superbes et qui m’émeuvent, et que tu as réunies avec ce soin, ces attentions, cette harmonieuse présentation. C’est vrai ce que je te dis dans le « e-mail » : c’est une Fête pour chaque jour. … Et puis je suis émerveillée par ces fleurs dans lesquelles le Matrimandir parait enchâssé ! Représentent-elles un début des jardins ou de quelque premier jardin nouveau ?... Je te félicite pour la beauté de ces photos et de l’angle de vue qu’elles offrent chacune sur le Matrimandir… … Le 6 au soir, en résumé, visite d’Auragni chargée d’un immense bouquet de lys d’un rose orangé assez rare, plus d’un CD d’Anouar Brahim intitulé « Les pas du chat noir », qu’elle avait enveloppé d’un papier blanc avec ce petit message entouré de fleurettes : « Joyeuse Fête ! Ce petit cadeau est de la part de Divakar… il m’a donné la mission de te faire plaisir pour ta fête ! Alors j’espère réussir ma mission et donner le sourire à ma grand-mère que j’aime fort !!! Auragni » Je remarque que si elle m’appelle Colette, elle ne manque aucune occasion de me désigner ce que je suis dans sa lignée : sa grand-mère. Comme je te l’ai dit récemment je crois, il est clair que de t’avoir retrouvé lui apporte une famille. Tous ses propos l’autre soir vont dans ce sens, et je

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