Lettres à Divakar jusqu'à 2005
Et puis le jardinier a planté 24 lauriers palmes là où tu as dit...
Mercredi 16 h 30
Le froid est revenu : à 8 h ¼ ce matin jusqu’à la rue Saint Jacques … ouf, la respiration comme je t’ai dit, et le nez et les joues glacées, et « le petit crème » avant le séminaire… et à 11 h 30 l’esprit éveillé par ce que j’ai entendu qui m’oblige à être exigeante pour mon livre, qui ne doit en rien céder à la facilité ou au plaisir d’écrire.
… Qu’ils sont beaux ces chants corses !
Envie de te citer ces quelques légendes accompagnant les dessins (formes et calligraphies) d’un analyste ayant participé à un livre de 650 pages, « Ecrits en l’honneur d’André Green » (pardon, encore lui, mais ça va avec le Colloque), écrits de psychanalystes de la Société et de Sociétés étrangères… L’ensemble de ces dessins s’appelle « Pensées de divan (et d’ailleurs) », et j’apprécie assez certaines de ces légendes que je trouve ouvertes (ou dans lesquelles je mets mon propre besoin de prolongement) : « Il faut beaucoup d’énergie pour donner sa chance au nouveau : c’est même ça, l’énergie. » « Cette machinerie négative que nous avons tous en nous et qui consiste à faire de la souffrance avec de la souffrance. » (Ça me fait penser aux … petites forces…) « Il ne faut pas enseigner ce qu’on sait, il faut enseigner ce qu’on cherche. » « Un homme s’accomplit quand il commence à se délester de son vouloir, à se décramponner de ça. » « Installer dans le temps des hommes les outils modestes et patients de la parole échangée et du travail en commun. » (Ce que sont souvent les séances analyste/patient. Et … bon conseil pour certains Aurovilliens… !)
1518
Made with FlippingBook flipbook maker