Lettres à Divakar jusqu'à 2005

intéressante à faire sur les correspondances que permettent les ouvertures psychanalytiques avec, je dirais, les espaces ouverts par le travail d’Aurobindo. Sans doute faut-il souligner que toutes les analyses (et les analystes… !?) n’obtiennent pas les mêmes aboutissements. Et sans doute, pourquoi pas, ma patiente/randonneuse m’a- t-elle permis de lui transmettre ce que toi-même m’as transmis pour ouvrir mon travail… … La réunion générale que ta lettre m’annonçait pour le mercredi suivant, si j’ai bien compris notre dernier téléphone, n’a pas changé grand-chose au climat habituel... Dommage… car votre idée de cette promenade guidée autour du Matrimandir était, est excellente, et fait preuve d’une réelle souplesse pour une recherche collective… Le temps est redevenu humide, pluvieux. Mais il y a eu un froid assez vif, par exemple mercredi dernier au Luxembourg pour aller au séminaire de la rue Saint Jacques : autrement dit le froid est à la fois un inconvénient – j’ai le souffle coupé -, et un avantage, car je suis obligée de faire de telles inspirations que la cage thoracique en est toute remuée ! Il parait que j’avais après ça très bonne mine ! … Je t’envoie quelques livres de Fred Vargas… sans doute en deux colis : les anciens emballages n’ont plus cours – comme m’a dit le postier d’un air las « ça ne s’arrange pas ! »… Mardi

… Francis commence à faire quelques marches en forêt… (Remis d’un épisode cardio-pulmonaire)

… René, eh bien, ça ne va pas bien du tout. Que dire ? Rien d’autre, rien de plus ; j’ai demandé un nouveau rendez- vous à la psychiatre.

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