Lettres à Divakar jusqu'à 2005
« gardée » je n’aurais pas connu « la vie spirituelle avec toi »… ! Ce regret attire mon attention sur ce chemin évolutif qu’il m’est donné de connaître et qui m’a fait résister à toutes les insistances élogieuses, certes, auxquelles je n’ai pu céder. Le problème qui me reste à régler est celui de la déception que je perçois chez mes protecteurs et qui me peine un peu à certains moments. Pour en finir avec ce Colloque, hier, séminaire habituel. Je m’attendais, naïve sans doute, à des marques de satisfaction de la part de Green sur cette incontestable réussite. Tel n’a pas été le cas ; ou plutôt, beaucoup mieux : un long exposé critique, non au sens péjoratif, mais une vaste analyse du sens à donner aux diverses expressions, et même à certains manques, de la nécessité de libres ouvertures, du maintien de la « psychanalyse française » jugée trop « créatrice » dans beaucoup de pays, plus simplistes que simples… etc. C’est-à-dire que le bénéfice de ce séminaire de mercredi n’est pas tant à mes yeux dans ce que Green a dit mais dans la manifestation d’une pensée qui se veut libre. C’est là pour moi ce qui accroît ma propre liberté. Alors, samedi, Catherine Deneuve. Tout d’abord – et je parie que ça ne va pas t’étonner – je me suis trompée de ligne dans le journal et on a dû attendre 1 h ½ dans un café voisin (du cinéma)… (Compte-rendu du film, tourné à New York peu après les attentats du 11 septembre, où Aniela a perçu trop de tension et Colette, du désordre…) … Tout à l’heure, René et moi sommes allés en consultation avec Mme B. ; il faut attendre encore quelques séances d’aimantation, voir à quel rythme les reprendre, etc. Mais le diagnostic ne me parait pas très encourageant d’après ce que j’ai pu percevoir, surtout dans ses regards vers moi. Lundi
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