Lettres à Divakar jusqu'à 2005

précédente lettre, que celui-ci doit s’incarner dans un réel, une mise en pratique à mettre à jour au fur et à mesure. Un autre versant du travail. Et aussi en connaissance de cause… : la réponse digestive ! A ce propos, peut-être dois-je affiner mes affirmations ou convictions : à savoir qu’on ne se « fabrique » pas une infection. A vrai dire, ce débordement que tu évoques a plus que vraisemblablement atteint la zone digestive et ça se conçoit aisément ! Alors, l’infection ? Je crois à présent qu’on ne risque pas de se tromper en pensant qu’elle puisse être liée à cet excès répété de situations agressives, mais tout de même avec le concours d’un agent extérieur genre microbe, sans doute installé là, comme je l’ai précédemment supposé, depuis plus ou moins longtemps dans ce pays au climat propice à ce genre de « population » (témoin la fragilité de tout étranger débarquant, obligé de se munir de médicaments spécifiques). Il est vrai que tu as réussi jusque là à maintenir cette « région harmonieusement » ; mais peut- être qu’à force de petits traumatismes les défenses se sont affaiblies… … Les deux systèmes de soutien – respiration et absorption/digestion/expulsion – sont effectivement fondamentaux. La différence est sans doute que l’on peut jouer sur la respiration - tu me l’apprends avec une solide ténacité et j’apprends peu à peu à y être attentive - ; on peut la diriger, la régulariser, l’adapter. La digestion et ses divers processus échappent à ce genre de contrôle, sauf à respecter une bonne hygiène, et régulariser les rythmes. Toutefois, je suis prête maintenant à penser qu’avec certains exercices de conscience il n’est pas impossible de contrôler le système digestif ?! Tout ce que tu m’écris sur la période du sevrage et de ce qui le précède est en effet de la plus grande importance, tu as raison ; ce qui est particulièrement intéressant c’est que tu aies, me semble-t-il, perçu le rôle de ces étapes à travers et à la faveur de ton expérience de ces dernières semaines.

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