Lettres à Divakar jusqu'à 2005
Quelle admiration (et là je comprends l’admiration !) j’éprouve pour cet amour dont tu es entouré et qui est naturellement une réponse au tien...
Colette.
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Samedi 1 er juin 02
Aimé,
Je reprends donc ce Journal comme tu m’y as invitée fermement ce matin. Alors, alors… entre-temps ton opération ! Les nouvelles … m’ont été données par Barbara, la centralisatrice, par Jean Yves et les « e-mails » ; la présence que j’ai perçue, vécue, de tout cet amour qui t’entoure – et qui ne peut pas, ne pourra pas prendre une grande et juste place dans ton travail exigeant, difficile, de concentration… Je ne saurai décrire mon propre travail pour appeler conscience et protection ; seulement dire peut-être que je me sens comme dans un grand Contenant ; que je me suis identifiée à toi et à cette « épreuve » sans perdre quoi que ce soit de la fermeté de mon engagement à ne pas descendre jusqu’à un mental inutile et négatif. … Peut-être … n’auras-tu pas la possibilité, tout au moins sur le plan ordinaire, de savoir ce qui a pu se passer… Un virus, un microbe pris où (dans l’avion, avant ?) et qui à un moment donné « attaque » ? Mon interprétation de psychosomaticienne d’autrefois – bien qu’étroite, elle a peut- être un semblant de réalité - : virus qui aurait pu rester silencieux et se dissoudre s’il n’y avait eu les chocs, du climat excessif à subir brutalement à la fin du voyage, du spectacle du jardin, et m’a-t-il été dit de l’atmosphère peu
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