Le discernement et le guide
Le discernement et le guide
Aum Namo Bhagavate Srimiraaravivdaye Namo Namah
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Introduction
Aujourd’hui, alors que ces mots s’écrivent, la plupart d’entre nous humains sur cette terre, ont l’expérience de la même crise : nous sommes tous alimentés du même mélange d’information, de mésinformation et de désinformation autour de la même menace fantôme et contraints d’affronter les mêmes pertes et les mêmes questions.
Cette situation est absolument sans précédent.
Et l’est de même l’opportunité évolutive qu’elle nous offre.
Ce sont des temps critiques.
Et ce sont des temps d’émancipation.
Quand les gouvernements, les gens de sciences, les média et les dignitaires et représentants de toutes teintes mentent aux peuples qu’ils s’étaient engagés à servir, créant ainsi une atmosphère inhibitrice et débilitante de confusion et de peur, c’est à chaque personne qu’il revient de trouver la résolution et le courage de se dresser pour la justesse de l’existence.
Tel est le pas que l’univers nous demande de faire, il n’y a pas d’autre option.
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Chaque orientation, chaque engagement, génère sa propre dynamique originale. Servir la vérité de ce monde, se mobiliser pour son avenir progressif, est notre devoir sacré.
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Ma prière est que ces mots portent et convient l’urgente clarté de l’appel.
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Aparté
« Voici mon expérience et mes impressions d’extra-terrestre amical, témoin de la situation qui prévaut sur la terre à cette heure. (Je viens relativement souvent faire une visite, à des intervalles de plus en plus rapprochés ces dernières décades du temps humain, puisque les forces évolutives ont considérablement accéléré leur action) M’approchant, j’ai d’abord eu plusieurs aperçus d’une étrange conduite ; c’étaient des images de groupements de personnes ici et là dans une petite ville européenne, des files d’attente bien ordonnées devant une épicerie ou un musée, ou des gens assis dans des véhicules de transport en commun, chacun séparé des autres par des sièges vides, chacun portant un tissu comme un bandage sur la moitié inférieure du visage, avec une sorte d’attitude à la fois incertaine, résignée et disciplinée ; j’ai alors supposé qu’un accident avait dû survenir dans le voisinage, une explosion ou une fuite dans une usine de produits chimiques, par exemple, et que ces mesures étaient probablement des précautions justifiées pour prévenir ou au moins atténuer les effets nocifs des gaz ou de particules relâchés dans l’air ambiant, et que chacun s’y prêtait volontiers, sachant que cela ne durerait que quelques jours, jusqu’à ce que la fuite soit colmatée ou les émissions toxiques soient dissipées. Puis, à mesure de mes déplacements – d’une contrée à l’autre et d’un mois à l’autre et d’avant en arrière et d’arrière en avant – j’ai dû constater que ces mesures étaient imposées de manière presque universelle et ne pouvaient d’aucune manière se justifier rationnellement.
Il se passait là tout autre chose.
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S’agissait-il alors d’une action terrestre d’une source disposant d’une connaissance et d’un pouvoir occultes formidables, capables de persuader des milliards d’individus de se plier à des contraintes aussi absurdes, ridicules, indignes et inutiles, qui faisaient d’eux tous des créatures serviles, apeurées, éprises d’un confort élusif qui leur est encore accordé conditionnellement ? Toutes catégories d’explications et de dénis circulaient dans toute l’atmosphère et contribuaient à paralyser même les mouvements intérieurs des personnes. Il n’y avait aucune violence visible, personne n’était physiquement menacé ni forcé – sauf dans certaines régions ou les populations plus pauvres peinaient à obéir aux ordres pour des raisons tout à fait matérielles. Le nombre de virus dans le milieu terrestre est inquantifiable : ce sont l’un des matériaux fondateurs de la nature vivante, qu’elle utilise depuis l’origine à toutes sortes de fins. Un virus est neutre : ses propriétés et potentiels ne s’activent que s’il est hébergé par un organisme vivant et selon le dialogue qui s’établit au sein de l’équilibre organique où il se trouve introduit. Certains virus ont été isolés et identifiés dans des laboratoires de recherche – théorique ou appliquée – pour diverses expériences. Certains donc ont été manipulés, c’est-à-dire que leurs séquences génétiques ont été modifiées. A quelles fins, dans quel but ? Il était question partout d’un même virus et de ses capacités létales, qui s’étaient répandus sur toute la terre. Mais tous savaient-ils bien ce qu’est un virus ?
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Quoiqu’il en soit, s’il y a effectivement une prolifération endémique, accidentelle ou délibérée, de l’un de ces virus, son comportement variera inévitablement selon les hôtes et le corps humain est un ancien de l’évolution, qui peut traiter éventuellement avec tous les virus, dans la mesure où il est capable de développer les réponses nécessaires, qu’elles soient d’intégration ou de rejet – cette capacité étant proportionnelle à sa force d’équilibre individuelle. Cependant, sur toute la période concernée, je n’ai pas observé, de la part des autorités, la moindre tentative de donner au public les outils de compréhension requis ; au contraire, ce sont les signaux les plus alarmistes et hermétiques (fermés à tout questionnement), qui ont été répandus par tous les moyens technologiques disponibles et soutenus par tout le poids des appareils gouvernementaux. Ainsi, sous prétexte de sauver la population d’une hécatombe effrayante, les uns et les autres se sont vus retirer leurs droits d’exister en société, leurs moyens de subsistance et leurs libertés de pratique. Or, de tels résultats à une échelle mondiale n’ont pu être obtenus qu’après une préparation intensive et une action soutenue sur les comportements, selon des méthodes de conditionnement parentes de celles de l’hypnose, ainsi qu’une analyse extensive des réponses probables à telle ou telle intervention majeure – utilisant pour ce faire les capacités que procurent déjà les avancées dans le domaine de l’intelligence artificielle. Il m’a été donné de constater également certains bienfaits collatéraux lors de cette période de « confinement » prolongée, non seulement du point de vue de la diminution sensible des pollutions diverses de l’atmosphère, mais aussi du point de vue de la relation de chaque individu avec ses propres potentiels, ou
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son propre accès aux ressources intérieures, et ceci laisse présager la possibilité d’un réveil inattendu.
En résumé, et sans m’aventurer plus avant dans des commentaires qui pourraient sembler trop critiques ou « inhumains », je conclurai qu’il est donc temps désormais que tous ceux qui en ont le courage se dégagent fermement de tous ces conditionnements qui les asservissent, en s’unissant concrètement à la conscience de l’être véritable libre des naissances.
Avec mes meilleurs souhaits. »
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Privés de meneur et de représentant
Comment se fait-il que nulle part dans le monde aujourd’hui n’est apparu un meneur éclairé en qui l’on pourrait avoir une confiance inconditionnelle ?
Ceci ne devrait-il pas se produire comme l’un des résultats ou effets naturels de l’évolution de la conscience collective ?
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Les scènes horrifiantes, les comportements monstrueux, l’insanité destructrice et l’idiotie suralimentée que nous pouvons observer partout sur la terre sont-ils un rappel que le progrès n’est pas linéaire, mais décrit une spirale qui se développe et inclut toujours plus de possibilités dans son barattage ?
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Il semble y avoir une incurie d’intelligence humaine, au sens humaniste du terme, dans la plupart, sinon dans tous les meneurs, élus et chefs de files et figures publiques actuelles, supposés représenter le peuple et agir en son nom pour le bien commun. En effet, n’est-ce pas de l’ordre de la plus humaine intelligence de rechercher d’autres, plus décentes et salutaires avenues pour l’expression spontanée d’une civilisation digne dans ce domaine matériel, des voies et des moyens de croissance consciente plus
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harmonieux que les exploitations dégradantes qui continuent d’avoir lieu ? Peut-être il y a-t-il quelques exemples isolés de corps gouvernants soutenant activement l’avènement d’une harmonie vivante progressive – harmonie entre les peuples, harmonie avec la Nature, harmonie avec le Soi -, tel le gouvernement du Bhutan ou le gouvernement exilé du peuple Tibétain ou encore, dans certaines mesures, le gouvernement de Costa Rica ou celui d’Islande. Cependant, même si et là où opère une équipe gouvernementale assez saine et solide, elle doit compter et s’appuyer sur une réponse active, volontaire et suffisamment générale de la collectivité qu’elle sert, assurant que chacun de ses membres assume et souscrit à sa part d’engagement et de responsabilité envers les directives, les démarches et les lignes et méthodes d’action qu’elle a émises. L’obéissance authentique multiplie l’efficacité des ordres donnés ; l’obéissance authentique implique la volonté d’agir fidèlement selon les commandes quelles que soient les obstacles ou les conséquences. L’obéissance authentique n’est ni une soumission servile, ni une adhésion craintive. L’obéissance authentique naît d’une confiance et d’une foi sans réserves et devient plus lucide et consciente à mesure qu’elle est éprouvée par les effets et résultats de son service. L’obéissance authentique requiert la fondation d’une réalisation : la source des directions émises, de l’élan et de la conduite, doit être identifiée comme libre d’ego, clairvoyante et une avec la ***
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vérité vivante de ce monde, avec sa manifestation de perfection progressive.
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Peut-on tenter de décrire, sinon de définir, le meneur ou le représentant idéal, celui dont rêvent les guerriers et les chercheurs, ce meneur dont la bannière s’étendrait au travers des univers car elle serait une avec l’origine, la cause et le but mêmes de toute cette humanité ? Ce meneur devrait être à la fois le Général et le Maître, devrait être le Roi et le Guide en un seul être, le Chef et le Dieu en un seul corps, ce meneur devrait être en même temps le Juste, le Vrai et le Vaste, aimant, intrépide et bienveillant, large et sage et précisément attentif à chaque instant…
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Directions
Tous, nous tâtonnons en quête de directions.
Comment vais-je nourrir ma famille ? Comment vais-je pouvoir surmonter cette maladie incapacitante ? Comment vais-je me débrouiller pour passer mes examens ? Comment puis-je les convaincre que cette loi ne doit pas être entérinée ? Comment puis-je sauver mon frère de ce choix désastreux ? Comment puis-je empêcher ces requins de s’emparer de nos terres ?
Comment faire pour neutraliser cette haine ? Comment vais-je arriver à temps à la gare ?
La quête et le besoin de directions sont constants, incessants, omniprésents. Et cela n’est ni personnel, ni impersonnel, mais tient simultanément d’ordres différents.
Tous, nous réfléchissons ou faisons écho aux questions aveugles qui occupent l’air même dans lequel nous vivons et respirons.
Il y a des constatations horrifiantes qui laissent une impression de découragement et d’impuissance : n’est-il pas évidemment trop tard pour recouvrer l’équilibre naturel que notre grossière avidité a si gravement rompu ou compromis ?
Se pourrait-il que nous ayons encore le temps de corriger nos comportements ?
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Que tous les gens de sciences, tous les chercheurs du monde, de toutes les disciplines et dans tous les domaines, joignent leurs forces pour trouver les chemins et les moyens de résoudre, de guérir, de réhabiliter et de nettoyer tous les dommages infligés, de restaurer toutes les parts et tous les éléments de la Terre !!! Que tous les enfants de toutes les écoles puissent dévouer un peu du temps quotidien à tenter de trouver des solutions à toutes ces situations matérielles qui semblent si irrédemptibles ou irréparables mais pour lesquelles, grâce à l’acuité de l’attention et la pureté de l’intuition encore accessibles à cet âge, d’autres méthodes et d’autres approches peuvent être appréhendées. Comment nettoyer les rivières, les lacs et les océans, comment désactiver les déchets nucléaires, comment… cela est possible, il n’y a aucun doute, mais il nous faut trouver l’attitude, la position, la conscience juste – et il nous faut les trouver maintenant !
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Il y a-t-il un moyen, un acte effectif et concret pour guérir le mal ?
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Aussi bienveillants, aussi pénétrés de bonne volonté et d’empathie soyons-nous, l’on sera un jour obligé, si l’on parcourt
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ce monde et observe notre humanité, de conclure que quelque profondeur ou degré du mal demeure hors d’atteinte – ou bien est-ce plutôt que seul l’amour pur, l’amour vrai, l’amour inconditionnel et sans réserve, peut l’atteindre et le toucher ? Ou est-ce avant tout une question d’intensité, d’habitation, d’incarnation ? Car toutes les perversions ne naissent-elles pas d’un intense besoin d’occupation, d’être occupé, envahi, pris – et n’en est-il pas ainsi de toutes les quêtes ? Dans cette perspective, tout chercheur, tout aspirant, n’est-il pas en quête du juste possesseur, du juste seigneur : être enfin possédé par l’esprit divin, la force divine, le divin absolu, n’est-ce pas là le but et l’accomplissement ? Et ainsi donc, comme nous le savons tous, nombreuses sont les chutes et les illusions que pourvoient les ambitions de l’ego ou ses désirs, ses convoitises, ses jalousies et ses pauvretés qu’il n’a pas su offrir.
Et il y a ceux qui feraient le mal plutôt que d’avoir à supporter le vide, le manque, l’indifférence ou le mépris.
La possession, être pris et saisi, être empli et investi n’importe quel moyen – une drogue ou un alcool, le travail, la passion, le dévouement, les responsabilités, le devoir, la folie, le risque, la créativité, le défi ou l’imagination – nous voulons tous appartenir, être approprié, d’une manière ou d’une autre.
L’air que nous respirons, l’atmosphère même de la terre, notre fondation subconsciente, pullulent de nos créations, de nos
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attachements, désirs et habitudes, de nos peurs et angoisses, de nos caprices et velléités.
Telle est notre faiblesse fondamentale, et cette faiblesse est utilisée contre nous par tous les pouvoirs intéressés.
Nous sommes tous des pantins, à moins que et jusqu’à ce que chacun se tourne vers l’Un et joyeusement accepte d’être dévêtu de nos guises et refait dans la vérité de notre être.
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Service
Cependant, l’action transformatrice du processus de clarification et d’unification de toutes les parts et tous les éléments de notre nature autour de notre être le plus intérieur, exige du temps.
Un raccourci nous est présenté aujourd’hui : que chacun serve la vérité.
Cet engagement, une fois effectué, va requérir de plus en plus de courage, de fortitude, de rigoureuse honnêteté, d’attention scrupuleuse, de discernement progressif, qualités et pouvoirs qui peuvent et doivent être cultivés – et sont si crucialement nécessaires dans notre condition collective aujourd’hui.
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Mais ceci est en fait la pratique la plus révolutionnaire, le moyen le plus efficient de se changer soi-même et de changer son environnement, d’autant plus que l’on y grandit et commence d’éprouver un amour concret de la vérité, du vrai, qui est l’un des aspects du soi suprême. Et, à mesure que l’on s’applique de plus en plus sincèrement à être vrai, en toute circonstance, en toute situation et en chaque relation, l’on se trouve graduellement libéré de toutes les valeurs conventionnelles et de toutes les dualités telle que ce qui est public ou ce qui est privé, le travail ou le loisir, le professionnel
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ou le personnel et de tous ces jugements et appréciations qui motivent ordinairement les choix individuels.
Il nous est alors donné une autre perspective, à la fois plus profonde et plus vaste, sur chaque acte et chaque expression de notre humanité, une perspective qui est beaucoup plus établie dans la fondation spirituelle de l’existence. Ce sont là quelques-unes des révélations que la seule pratique du service de la vérité livrera dans sa progression, si l’on est prêt à laisser les vieux mobiles et les vieilles identités factices.
Ceci est garanti… !
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Avertissement
La Vérité ne doit pas être utilisée.
La Vérité doit être servie.
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Agissons
Il y a des cas où la vérité requiert que l’on garde le silence – lorsque par exemple son expression ou sa révélation pourrait causer plus de mal que de bien : le silence alors doit être fort.
Ne jamais dire, ne jamais penser, ne jamais souscrire en aucune manière à ce que l’on sait être un mensonge, doit devenir une loi de notre existence. Les temps présents, plus que jamais, exigent que chacun de nous développe la vigueur nécessaire de ne jamais soutenir ou entretenir le moindre mensonge, la moindre fausseté, la moindre interprétation ou altération partiale ou intéressée de la vérité dans aucun domaine ou aucune forme.
Alors notre engagement et notre service auront des effets considérables sur notre atmosphère collective.
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Le choix nous appartient.
Soit nous laissons cette vie humaine terrestre devenir si régimentée, calibrée et formatée qu’aucune âme consciente ne souhaitera s’y joindre, soit nous nous éveillons et répondons au besoin présent de recouvrer le terrain pour l’aventure véritable de l’évolution consciente, en unité et solidarité avec la nature terrestre tout entière et chaque atome des univers.
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Lorsque quiconque d’entre nous choisit d’être vrai, de servir le vrai, cela a des conséquences aussi immédiates que distantes ; quand nous le choisissons tous, imaginez les effets !!!
Formidable, capital est le pouvoir de la vérité vivante.
Mais sommes-nous prêts à changer aussi ?
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L’obstacle
L’ego est devenu désormais Ce qui abîme, Ce qui empoisonne, l’agent pollueur.
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La nouvelle conscience
Le mental, la force mentale, est lente et encombrante, comparée à l’immobile densité de pure conscience-force qui attend de prendre sa juste place. Libre du principe de dualité, sa calme formidable vibrance omnisciente peut emplir tous les vaisseaux qui sont préparés à la tenir.
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Des vérités différentes
Devant la silhouette qui s’approche d’un désastre cataclysmique, il y a inévitablement – et naturellement – des opinions ou des vues différentes sur ce qui peut encore être fait, sur ce qui doit être fait. Certaines de ces vues seraient jugées extrêmes si elles étaient exposées au public ; néanmoins elles sont entretenues et nourries par des individus qui ont les moyens d’agir en conséquence avec assez d’indépendance, ou tout au moins de le tenter. L’une de ces vues maintient qu’il est devenu impératif, non seulement de mettre halte à la croissance démographique, mais d’encourager activement sa réduction à l’échelle mondiale ; car les seules mesures exercées d’un contrôle rigoureux des naissances ne suffiraient pas car la population existante imposerait alors le poids économique insoutenable d’une proportion trop importante de personnes âgées. Il y a donc la nécessité d’une sorte de sacrifice, si l’humanité doit perdurer comme espèce viable sur une planète viable.
Il y a-t-il une vérité dans une telle position ?
Et n’il y a-t-il pas en chacun de nous l’ancienne crainte, l’ancien effroi devant les pouvoirs supérieurs et leurs impitoyables exactions auxquelles nul ne peut échapper ?
Et n’il y a-t-il pas aussi en chacun de nous ce subtil malaise de honte, conscient que nous sommes allés trop loin dans la
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poursuite de nos plaisirs égoïstes – et, ainsi, le sens d’une juste, inévitable rétribution ?
Una autre approche présentement poursuivie avec des moyens conséquents, est celle de développer la capacité d’activer durablement un système entier d’intelligence alternative parallèle – qualifié d’ »artificiel », plutôt que de « naturel ». Ses objectifs sont d’étendre ou de reproduire l’existence individuelle dans ce monde matériel, surpassant, dépassant ou remplaçant les lois biologiques tout en corrigeant leurs défauts et se délestant des limitations de la faim, de l’âge et de la mort. L’ « intelligence artificielle », comme elle est dénommée couramment, est ainsi promue avec de plus en plus d’insistance comme le remède et la solution miracle pour assister ou guérir diverses sortes d’afflictions et de conditions physiques et corporelles, de manière à ce que son développement ultérieur puisse se produire sans de trop vives protestations. Et il en va de même pour l’ingénierie génétique – avec toutes ses possibilités, qu’elles soient encore potentielles ou déjà matérialisées. L’on ne peut guère mettre en cause la soif ou l’élan de perfection, puisque notre condition humaine est évidemment loin d’être satisfaisante et qu’elle expose chacun de nous à toutes sortes d’indignités.
Pourtant il semblerait que tout adepte de telles approches soit également ignorant de la réalité de l’esprit, de sa force de conscience infinie, de la source de tout ce qui est.
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Comment donc pouvons-nous intégrer de telles recherches, si lourdes de leurs propres conséquences, dans le travail de transition évolutive consciente de tout notre être ?
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Vibhutis et empires
Il y a eu des périodes de notre histoire collective où des individus se levèrent à l’appel et incarnèrent un élan particulier vers l’avenir, une rupture des entraves, une conquête d’horizons nouveaux : c’étaient ce qu’en Inde éternelle l’on nomme des « vibhutis », émanations temporaires de l’esprit des temps, dotés de l’énergie spécifique requise pour la tâche à accomplir, eux aussi étaient des serviteurs encore bien humains, mais habités, imprégnés et animés par des puissances irrésistibles. De telles émanations vinrent pour la lutte à chaque fois que des sociétés étaient allées trop loin dans la stagnation et le conservatisme sclérotique ou dans l’excès d’injustice et de cupidité à travers les empires arbitraires et colonialistes. Pourtant les conséquences de ces arrogances passées sillonnent encore ce monde de leurs déchirures purulentes et leurs défigurements : les méfaits causés par de petites nations si éprises de leurs propres traits qu’elles les jugeaient universellement préférables qui, par la seule vertu de leur propre élévation, ont pu ruiner des continents entiers, continuent de s’exercer comme des ondes et de causer la misère en tant de régions de ce monde.
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La Mort, le Geôlier
En dernière analyse, tant que la mort gouverne et dicte nos mobiles et nos actes, nous ne pouvons espérer devenir libres de l’ignorance.
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La Shakti
Il se trouve que je suis l’un des quelques milliers qui ont concrètement vécu l’expérience de la réalité d’un véritable meneur, d’un guide authentique à l’avenir de l’humain.
Elle était ici, la Shakti, présente et visible et accessible.
Etre dans Son atmosphère, c’était être baigné dans une mer d’Energie consciente.
Jour et nuit et à chaque instant, l’on était tenu dans une paix puissante, constamment nourri et présenté, à la Force et la Lumière du Progrès conscient, de croissance et de découverte conscientes.
Il n’y avait pas la moindre inertie, ni la moindre imposition d’aucune sorte. Il n’y avait ni jugement, ni moralité, ni dogmes ni règles, mais une grande, perçante demande, invincible, continue, irrésistible, pour la vérité, la sincérité et l’ouverture authentique à la Force.
Il y avait une immensité d’amour inconditionnel et de don de soi et la révélation constante d’une suprême solidarité.
Il y avait, quels que soient les obstacles et les contradictions, l’inaltérable douceur d’un sourire qui peut dissoudre toutes les ombres et protéger la nouvelle naissance de toutes les mauvaises volontés.
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Et, juste au centre de cette manifestation, Elle travaillait au nouvel avènement dans la substance même de ce monde matériel vivant, dans l’existence même des cellules du corps, afin que cette humanité puisse trouver le passage à l’espèce nouvelle sur cette terre.
Elle acceptait ainsi d’être identifiée avec un corps vieillissant pour tailler le chemin du nouveau monde, ici même.
Elle usait de mots simples, chargés d’une connaissance et d’une expérience qui toujours allaient de l’avant, Elle plongeait Son regard avec une soumission offerte sans réserves ni reculs en chaque être et chaque incidence comme en chaque monde, afin d’établir le lien, le lien d’Or avec l’Un.
Elle pouvait guider infailliblement dans tous les domaines, mais jamais ne forçait ni n’obligeait.
Elle Se donnait Elle-même entièrement à chaque âme vivante, d’où que l’on vienne, quels que soient l’âge, la position sociale ou l’origine ; Elle chérissait la moindre réponse jaillie du dedans et lui accordait tous Son amour et Son soutien. En Sa présence, par Sa présence, l’on était délivré des confins de l’existence à trois dimensions, l’on s’éveillait à la vie intérieure et l’on devenait conscient de l’esprit et de l’âme. Elle amenait chacun au-dedans à franchir le seuil intérieur et le couvercle au-dessus de notre physicalité, Elle montrait à chacun comment allumer la flamme de l’aspiration.
Elle écartait le voile de l’amnésie.
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L’on pouvait se rappeler au but véritable et recouvrer le but et la raison de cette naissance présente.
L’on pouvait La reconnaître.
Au-dessus des lois, Elle se tenait avec la Grâce, prête à agir jusque dans le moindre détail.
Elle encourageait, renforçait, illuminait le moindre effort vers la perfection et le progrès, Elle aidait activement à combattre et défaire toutes les peurs, Elle réconfortait et entourait chacun de ceux qu’Elle avait acceptés comme Siens avec Sa force de protection et d’harmonie et Sa volonté de progrès conscient. Elle riait tendrement des fardeaux de notre petitesse et se tenait immuable, parfaitement tranquille, au milieu de tous les tumultes et bouleversements.
Elle était la Shakti, ici pour servir le déroulement du Suprême.
Elle n’est pas partie.
Elle, la Mère, et Sri Aurobindo, travaillent sans cesse ni répit.
Mais la mémoire de Sa présence matérielle et corporelle ici même peut être retenue et chérie comme un trésor sans pareil et le signe et la promesse de l’état d’être qui doit s’incarner sur la terre à mesure que plus d’âmes apprennent à servir la transition de notre présente humanité à un être plus conscient, plus dense et plus complet, dont le principe opératif ne sera plus le mental,
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mais une loi unitaire d’existence physique plus profonde, plus vaste et plus riche.
Depuis cette période bénie et la grâce d’avoir été accueilli, reconnu et tenu par Elle, certaines réalisations ont continué de croître, à travers les vicissitudes, la persistante médiocrité, ou les illuminations inattendues et n’en sont devenues que plus évidentes.
Je sais, depuis lors, avec une certitude absolue, qu’il est possible d’exister matériellement sans l’ego – sans ego.
Ce principe d’accrétion séparée n’est plus indispensable et, proportionnellement à la croissance de la conscience véritable dans l’individu, est devenu un obstacle, une construction qui doit être dissoute. Je sais clairement, par-delà tout doute et toute question, qu’il est possible de vivre dans une plénitude progressive ici-même dans la Matière, dans un continuum croissant de conscience parmi tous les êtres et tous les éléments de ce monde manifeste.
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Auroville et le monde : le site de l’expérience
La Mère avait initié et fondé une tentative d’évolution collective accélérée. C’était en 1968.
Pourtant Elle enjoignit : « Auroville ne sera ce qu’elle doit être que si et quand ceux qui y vivent cesseront de mentir. »
Ceci n’était pas pour signifier que les premiers participants étaient des menteurs invétérés, au sens ordinaire ; il s’agissait de souligner combien indispensable était le choix, l’engagement individuel à se désister de toute forme de torsion, de dissimulation, d’altération, de tricherie, d’embellissement, d’arrangement ou de trahison de la vérité factuelle, qu’elle soit interne ou externe, psychologique ou physique. Car en effet, sans cet engagement continu et vivant, la conscience physique ne pourrait pas être clarifiée ni rendue suffisamment réceptive aux travaux de la Force, ni espérer développer la capacité de contenir un flot de la vraie conscience. De plus, en l’absence de cet engagement continu et persévérant de chaque participant, il serait d’autant plus laborieux et hasardeux pour la collectivité d’atteindre et d’établir une atmosphère de confiance transparente, de partage et de solidarité dans l’aventure.
Notre bilan à ce jour n’est pas excellent ; nous ne sommes pas parvenus à réellement démarrer l’engin générateur des dynamiques collectives de progrès conscient.
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Peut-être Son injonction a-t-elle été considérée, avec le passage du temps, comme moins pertinente ou trop simpliste, ou trop évidente pour qu’on lui accorde le soin, l’attention et le don de soi vraiment requis. Il en résulte une sorte de stagnation ou de piétinement qui tendent à reproduire perpétuellement les mêmes modèles de conundrum ou d’impasse collectifs.
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Mais Elle a planté Auroville comme une graine générique et sa croissance et son expansion ne sont nullement limitées à sa position initiale.
La force créative du service de la vérité est terrestre.
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52 ans plus tard, Auroville n’a pas succombé.
Assaillie et compromise du dedans comme du dehors à travers d’innombrables crises, son esprit croît toujours, imprévisiblement et en dépit des apparences, des jugements, des trahisons, des abandons et des erreurs sa flamme brûle et brûle, et brûle la gratitude dans les cœurs de tous ceux qui s’en soucient.
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Elle avait une fois défini Auroville comme « la ville au service de la Vérité ». Auroville aujourd’hui ne peut guère prétendre à ce statut, mais nul n’en a le droit exclusif : nous sommes tous UN et il est bien clair qu’un seul minuscule arpent ne peut atteindre à ce degré de réalisation alors que notre monde tout entier est menacé.
L’engagement critique et crucial doit être fait en tous lieux et de plus en plus – ceci doit être la contagion, la contagion véritable !
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(Divakar, le 8 Septembre 2020, Auroville.)
Aum Namo Bhagavate Srimiraaravivdaye Namo Namah
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