Comment L’appeler?

Cependant, même si nous sommes personnellement libérés des activités mentales et vitales et de leurs conséquences, notre conscience et notre vie physiques demeurent engagées et liées inextricablement à d‟autres personnes, à des situations et des nécessités matérielles, à des objets, des routines et des conventions partagées qui garantissent l‟ordre et l‟harmonie du présent collectif. Revêtus d‟un corps matériel et résidents de ce monde, nous sommes tenus d‟y participer, à chaque seconde, du proche au lointain, de l‟immédiat aux lendemains. A commencer par l‟entretien même de notre existence corporelle personnelle, chacun de nous est inévitablement relié aux autres et au monde physique par un réseau plus ou moins chargé, plus ou moins complexe, plus ou moins exigeant, de tâches diverses, de relations et de responsabilités. Qu‟il faille vider la poubelle, se rendre à l‟usine, au bureau ou à l‟école, débroussailler le chemin, nourrir les poules ou donner un séminaire, tant que le souffle anime ce corps, il est probable qu‟il demeure l‟objet d‟attentes et contraint d‟y répondre. Plus absorbante et déterminante encore est l‟action des disharmonies, troubles, désordres, déficiences, attaques et maladies et dommages divers qui viennent affecter l‟équilibre de la personne physique et la forcent à subir, endurer, accommoder, maîtriser, tolérer ou combattre une adversité concrète.

Comment répondre, comment concilier l‟aspiration au progrès de la conscience matérielle, de la vraie conscience dans la matière, avec les composantes mêmes de l‟existence humaine physique ?

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