Comment L’appeler?

Plus on éprouve et ressent le besoin de sa présence ici, dans la vie même, et la nécessité de nous rassembler, de nous réunir, de nous retrouver par le seul bienfait de cette présence - qui semble bien être notre soi véritable et notre réelle liberté -, et moins l‟on se préoccupe ou se soucie de se prouver aux autres ou à soi- même. L‟on est délivré des pressions et des obligations, délivré des images et des modèles, délivré de toutes les compromissions : notre priorité et notre loi à tout instant et en toute circonstance est d‟être dans le Vrai, uni au Vrai. Ne plus mentir d‟aucune manière, ne plus tricher, ne plus prétendre, ne plus tromper, ne plus imiter - quitte à décevoir, ou à paraître imbécile, à susciter l‟incompréhension, l‟abandon ou la dérision : nous savons et sentons et comprenons que, sans cet engagement de tout ce que nous sommes et de toute notre nature, le chemin ne peut s‟ouvrir.

Le chemin vrai.

Pour tous.

C‟est alors un balbutiement, un premier apprentissage grossier d‟une nouvelle existence dans le monde, d‟un nouveau mode de relations, pour lesquels un certain degré de concentration, ou une certaine fréquence de la conscience physique, doivent être identifiés. Une sorte de disponibilité doit s‟établir, avec la participation consciente du corps.

***

95