Comment L’appeler?

Et ce corps, notre corps, ce véhicule et cette enveloppe matérielle dans un monde souvent hostile et imprévisible, et bien qu‟il soit promis et destiné à la désintégration, ce corps est notre refuge – notre abri, notre nom, notre sécurité.

Pourquoi le corps est-il condamné à la dégradation et la mort ?

Nous ne le savons pas, ne l‟avons peut-être jamais su.

Est-ce l‟effet d‟une malédiction, d‟une trahison, d‟une première duplicité ? D‟une première volonté de puissance et d‟indépendance qui nous a projetés – pour l‟éternité ? – dans l‟aliénation

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La croix n‟est-elle pas le symbole de ce corps mortel auquel, par une identification égoïste, exclusive et ignorante, nous sommes cloués ? A l‟intersection cruciale de l‟universel et du transcendant, plantée dans la Matière, la croix est notre agonie, comme elle est notre promesse qu‟une fois acceptée, l‟union deviendra dynamique et qu‟enfin prendra naissance l‟homme glorieux.

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La manifestation est un flux.

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