Comment L’appeler?

Le corps aspire à pouvoir se donner entièrement, sans plus se soucier du regard des autres ni de leurs attentes ; le corps aspire à tout apprendre directement de cette Présence de vérité qui est comme un autre air et une autre vie sur la terre. Il souhaite tant être délesté de tout l‟encombrement des savoirs inculqués, des habitudes engrenées, être purifié des miasmes de toutes les peurs et les angoisses absorbées. Le corps aspire à recouvrer la confiance inconditionnelle en Cela qui peut et qui sait, en ce suprême Habitant – en Son harmonie souveraine capable de tout régir, chaque détail comme chaque instant. Le corps aspire à être délivré des contradictions dont les agents invisibles sèment le désordre, la discorde, la maladie, le mal-être et la dégénerescence. Le corps aspire à ne plus exister que par Cela, en Cela, pour Cela, par-delà les lois instrumentales et les dualités, à ne plus dépendre que de Cela pour vivre comme pour mourir, rester ou s‟en aller, manifester ou disparaître dans le repos.

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