2021 Défaire les murs et aller

Pourtant, l’élan qui m’avait incitée à exprime r ce besoin pour notre assemblée de se concentrer comme un acte d’allégeance et d’écoute, était là aussi, tranquille mais tracé, une question donnée. Cette question se tenait comme un peu de côté, tel un enfant confiant d’être entendu et bien entendu, qui attend sans hâte ni trépidation ; mon impression était que cet acte conjugué pourrait nous mettre à niveau ou « en fréquence », là où tout communique (tous les points de conscience, si on veut)… Et alors, comme en une sorte d’expression latérale, absolumen t tranquille et souriante et apaisante, le sens est venu de ces mots « C’est bien ». Ainsi deux choses importent : l’une est d’inviter de plus en plus souvent en soi et dans ses actes cet état d’être, et l’autre est de rejoindre ensemble cette fréquence, cette instantanéité sans limites qui joint et cohére. Il y avait en moi une demande, disons, subalterne ( !) : « dois-je poursuivre cette chronique ? ». Ici, la réponse est modulée, c’est plutôt le sens qu’il faudra peut -être la distribuer en « parties »… peut-être parce que les choses semblent vouloir changer, ou évoluer assez vite dans le monde, à la faveur de cette communication terrestre récente « aux populations » – si orchestrée fut-elle à son lancer.

Tu vois, je ne me souviens même plus très bien du corps de ta musique, il y a eu la tendre scansion d’un piano, qui montait rejoindre le lent souffle régulier d’un orgue et plus tard est revenue la voix cristalline d’une flûte pour remercier.

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