2021 Défaire les murs et aller

Nous avons ainsi souvent « regardé » diverses possibilités de remplacer graduellement l’ apport de substances extérieures, de « nourriture », par l’absorption et la conversion du « prana », c’est -à- dire de l’énergie qui circule en tout, en l’air et l’eau et la terre et les plantes et la lumière – comme dans nos corps - , principalement par une méthode de respiration spécifique, et il nous est arrivé de rencontrer des personnes qui s’étaient engagées sur cette voie et leur condition semblait harmonieuse. Ici même, Zeidr, surtout, mange très peu ; Dia aussi est encline à n’absorber qu’un concentré des éléments nécessaires à l’équilibre de l’organisme, dont elle apprend à écouter les signaux subtils à tout moment. Je ne sais pas bien pourquoi, mais ce n’est pas pour moi, ni pour toi, une priorité ; spontanément et de plus en plus nous nous tournons directement vers la source et nous en remettons à elle pour éclairer chacun de nos pas – et on verra ! Il faut aussi noter que le degré de pollution est tel à présent – même ici, dans les meilleures conditions environnementales et atmosphériques, on peut détecter les effets de cette pollution – que la matière va devoir se réorganiser, réarranger, je ne sais comment le dire, à un niveau probablement moléculaire, et établir un autre ordre de relations, afin de neutraliser ou nettoyer la Terre ; enfin, c’est ainsi que je le perçois, et je ne suis pas la seule ! De plus, il y a ce quelque chose d’indicible, cette certitude dans le corps, dans sa conscience, depuis son enfance, qu’une sorte d’organisme secret est déjà là, que le corps, ce corps, ce multiple corps, est déjà équipé pour se nourrir, s’énergiser directement, sans aucun intermédiaire extérieur

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