2021 Défaire les murs et aller

chemin vers les huit heures trente, cinq matins, et reviendrait les chercher avant les cinq heures de l’après -midi. Chaque enfant serait muni d’une cantine ainsi que des accessoires nécessaires, tels des vêtements de rechange pour pouvoir s’exercer physiquement. Bon, j’abrège : vers 3 heures cet après-midi, nous les avons, Tohar, Jen et moi, reçus au portail, les trois adultes et douze enfants et adolescents – entre les deux frontières de l’adolescence et de la puberté ; douze êtres bien distincts corporellement, mais encore flottants et vaguement indéfinis dans leurs comp ortements, un peu engoncés tout d’abord, puis se laissant gagner par la curiosité et l’émotion de la rencontre. Puis nous avons guidé la petite troupe, par les allées de notre ruche, jusqu’au triangle face à la mer, où nous nous sommes tous assis ensemble, sans manières ni protocole. Jen leur a indiqué que sur ce même terrain nous nous retrouverions chaque matin pour une heure d’exercice, qu’elle leur proposerait certaines pratiques régulières mais que chacun serait libre de s’essayer ou simplement de march er ou de courir ou de respirer debout devant l’océan. Puis Tohar les a tous invités à découvrir quelques-uns de nos espaces de travail et de recherche, où ils seraient ensuite appelés à poursuivre leur développement selon leurs intérêts avec tel ou tel membre de notre « tribu ». J’ai suggéré une voie peut -être un peu incongrue, mais qui me semble correspondre à une nécessité et réunir différents niveaux de réflexion, à savoir que chacun et chacune médite sur le nom par lequel il ou elle serait identifiés pendant toute la « traversée » : nom de fleur ou d’animal ou de formation

147

Made with FlippingBook Online newsletter creator