un autre choix

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Quelles que soient la lenteur apparente de nos progrès de conscience ou la lourdeur des instruments, un changement définitif s’est opéré, une nouvelle naissance est advenue.

Nous ne sommes plus seulement cette entité séparée parmi des multitudes d’autres entités séparées, mais associées pour une survie problématique dans un milieu tridimensionnel : nous sommes aussi, et surtout, une individualité en progrès, consciente de son appartenance directe et inconditionnelle à Cela Qui Est. Nous en sommes devenus, ou redevenus conscients, nous y sommes nés, ou renés – et dorénavant cette appartenance sera notre ancre, notre permanence et notre demeure véritable, quoiqu’il arrive.

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Nous savons désormais ce qu’est une existence sans ego – ou plutôt que l’ego n’est pas indispensable pour l’existence d’une conscience individuelle.

Plus encore, nous devinons et pressentons que l’ego est désormais l’obstacle à l’avènement d’une autre condition, unitaire, de la conscience individualisée.

Et nous éprouvons déjà ce nouveau besoin d’être libéré de la dureté du « moi-je », la terrible absurdité du « moi ici, toi là ».

Nous avons embarqué dans le vaisseau de l’Unité, pris conscience du sens réel de la vie.

L’univers n’est plus cette immense énigme indifférente, cette froide infinité qui nous ignore : l’univers est habité, l’univers est une manifestation de la conscience.

Il n’y a, en fait, rien autre que Cela.

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