un autre choix

moins éveillée à une autre valeur de toute expérience, plus ou moins perceptive de la réalité profonde des êtres et des choses.

L’aspiration semble s’être endormie : sommes-nous rejetés, jugés inaptes, ou trop peu sincères ?

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Mais c’est qu’en fait l’autre versant de l’action se situe dans notre nature instrumentale.

Sans que nous ne puissions discerner aucune méthode particulière un travail constant s’effectue dans notre conscience physique, vitale, émotionnelle et mentale : un travail d’influence et de perméation dont nous ne nous rendons vraiment compte que pas ses résultats.

Notre compréhension évolue et change de perspective.

Des opinions se défont, des notions jamais vérifiées sont démantelées, des habitudes de réponse émotionnelle soudain nous apparaissent comme d’inutiles défenses et nous devons constater la force des conditionnements et l’énormité du bagage subconscient dans notre conduite et nos inclinations.

Nous constatons qu’il s’est produit en nous plus qu’un retournement ou une révolution : nous existons autrement.

Les trois dimensions de la conscience physique enclose par la naissance et la mort – deux absences, deux néants, deux mystères – ne commandent plus notre perception : nous ne sommes plus assujettis à un point dans l’espace et le temps.

Tout, dans notre vie physique humaine, a désormais une autre valeur.

Presque insensiblement, nous puisons à une sorte de connaissance intérieure que nous ne savions pas posséder – que nous ne possédons toujours pas, mais à laquelle nous nous unissons, ou pouvons nous unir, ou qui nous est devenue fondamentale.

Et l’entendement généralement partagé, auquel nous avions plus ou moins heureusement adhéré jusqu’alors, nous apparaît à présent absurdement et terriblement insuffisant.

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