un autre choix

Et ce ne sont pas des réponses qui nous viennent, mais des inflexions : quelque chose entre un sentiment, une intuition, une perception, un contact - mais cela a une direction, cela va.

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Notre personnalité nous apparaît comme un assemblage factice de parties séparées chacune tirant de son côté, ne consentant qu’à un ordre commun minimal.

Nous constatons combien nos décisions, nos choix et nos positions sont déterminés par divers conditionnements, habitudes de penser, attachements, désirs et intérêts – et combien nous sommes assujettis à l’opinion d’autrui : même dans la révolte, c’est encore l’opinion des autres qui nous gouverne.

Comment dans tout ce fatras faire la part de l’inné, du reçu, de l’acquis ?

Du nouveau, du pur, du gratuit ?

Nous ne sommes ni libres, ni entiers.

Et le fait de notre mortalité et de notre précarité mine et hante chacun de nos actes.

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Cette pression intérieure, elle, qui semble comme une veillée pleine derrière le cœur, ce regard immanent derrière chaque instant – cette pression, elle est une : elle est sûre et entière et pourtant elle n’insiste jamais, jamais ne s’impose. Petit à petit nous comprenons que c’est à nous – à ces fragments et morceaux réunis que nous sommes -, de nous rallier à son lieu de transparence et d’écoute, à nous de nous apaiser en cette présence. Nous observons nos propres mouvements et apprenons lesquels peuvent nous amener à un état de réceptivité égal : ce peut être un effort physique continu d’une certaine qualité, une concentration soutenue dans une activité spécifique ou un retrait de toute participation extérieure, ou la contemplation d’une harmonie physique et matérielle.

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