un autre choix

Toujours il y a eu, autour de la quête, le sens de dangers invisibles et de terribles risques, parmi lesquels le risque d’être trompé et dévoyé par une volonté de puissance ou un désir de posséder, d’acquérir du pouvoir.

Ainsi nos images et nos mythes sont-ils peuplés de figures menaçantes et retracent-ils les multiples épreuves de périples occultes.

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Que le souvenir de la Quête soit une constante dans la mémoire de l’humanité ne signifie pas toutefois qu’elle ait été souvent encouragée, ni généralement appréciée, ni même tolérée.

Loin de là.

Car une telle recherche commise par un individu membre du groupe, du clan, de la société, inévitablement remet en question l’ordre établi et les valeurs reconnues, pouvant ainsi ouvrir une brèche dans l’adhésion irréfléchie des consciences. Conséquemment, dans la plupart des sociétés au cours des âges, toute personne manifestant le souhait ou le besoin de se livrer à la Quête était bientôt, si elle ne pouvait être persuadée de rejoindre les sentes communes, écartée, condamnée, honnie ou proscrite.

De tous temps l’ostracisme a été l’arme ultime du groupe.

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Comme par une très ancienne malédiction, le besoin de pouvoir et le besoin de vérité semblent s’être en nous inextricablement et douloureusement joints, un étrange jumelage qu’il est bien difficile de résoudre. Depuis que la mort est notre seul absolu devant lequel nous mesurons tous nos relatifs, rares furent ceux, rares encore sont ceux qui parviennent à libérer en eux-mêmes le besoin de trouver la vérité et de s’y unir du besoin de trouver du pouvoir et d’en acquérir.

Ainsi se forma la nécessité de l’initiation.

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