un autre choix

Le monde et nous

La capacité d’accepter la différence et de respecter l’autre quelle que soit son altérité, n’est pas spontanée à notre conscience physique ordinaire.

Il nous faut même un effort pour servir la générosité, la bienvenue, l’harmonie pour tous.

S’élever au-dessus des clivages, des intérêts et des préférences, se désengager de nos habituelles réponses, ne nous est pas « naturel ».

Il nous faut comme faire un pas, comme rentrer au-dedans ou se retirer, se rétablir des appartenances temporaires et des identités provisoires, pour laisser passer et affleurer l’amour du monde.

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Aujourd’hui nous disons : « mondialisation ».

Nous disons : « l’humanité est une ».

Pourtant, l’instinct territorial et la discrimination n’ont pas disparu.

Les frontières inscrites sur nos cartes géographiques sont peut-être relativisées ou modifiées ici et là, mais les frontières identitaires demeurent encore et parfois sont exacerbées par la menace d’une perte de repères. Humains, il faut à la plupart d’entre nous la sécurité d’un modèle de ralliement à l’identité du groupe auquel nous appartenons, le plus souvent du fait de la naissance mais parfois aussi du fait d’un choix ultérieur.

Il nous faut cette image partagée dont nous puissions dériver un soutien pour nous situer dans ce monde trop complexe.

Nous avons besoin d’une interprétation, d’une lecture de l’humanité qui nous permette de nous positionner, de garder à distance l’infini, l’illimité.

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