un autre choix

N’est-il pas grand temps de retrouver notre source, qui seule peut satisfaire ?

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Nous avons chacun bien sûr l’espoir que « tout ira bien » aujourd’hui et aussi demain et, si nous avons loisir de contempler plus avant, que tout ira même de mieux en mieux, dans la mesure du possible. Nous avons l’espoir que nous réussirons dans nos entreprises, que nous rencontrerons ceux qui nous apporteront le plus et même que nous serons capables d’apporter aux autres quelque bienfait et de contribuer utilement au bien collectif.

Plus que tout, cependant, nous espérons un jour être comblés, être remplis, être guéris de ce vide et de cette absence qui nous hante.

Chemin faisant, nous nous sommes néanmoins avisés que si nous attendions des autres ou des circonstances toutes les réponses et tous les remèdes, nous risquions évidemment d’être déçus, sinon de perdre notre espérance. Nous nous sommes donc mis à prêcher la culture de la personne morale, pour tempérer nos attentes et demandes, puis celle de la personne spirituelle, pour nous émanciper de l’égoïsme naturel à l’être humain.

A la personne morale nous avons assigné la mission, d’une part de modérer, endiguer, apprivoiser, brider, contrôler, amadouer, apaiser nos instincts et nos impulsions les plus primaires et, d’autre part, d’aménager des axes de développement individuel et collectif qui motiveraient et mobiliseraient les élans et les capacités les plus constructives et profitables au plus grand nombre.

Des codes de conduite se sont ainsi précisés auxquels se référer.

A la personne spirituelle nous avons assigné la fonction d’éveilleur, de découvreur et de libérateur, qui ouvrirait des chemins d’expérience hors et au-dessus de nos limitations

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