un autre choix

Afin de nous rassurer les uns les autres, nous disons volontiers : la mort est le repos !

Mais le repos de quoi, puisqu’il ne reste rien et, même si c’est le « repos de l’inertie », c’est encore rien, l’absence, le non-être – puisque nous ne sommes plus là !

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Et si nous trouvions, ici-même, comme par un subtil rétablissement, comme si l’on sortait d’un mauvais songe, l’état « plein » ?

Une plénitude de conscience et d’énergie à la fois – ici, avec le corps, dans le corps ?

Une solidité vibrante, dans l’action comme dans le repos ?

Un état de plénitude en devenir.

Physique.

Si nous trouvions cela ou le retrouvions, comme la vraie normalité des choses, comme leur nature véritable ?

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Dans le mouvement de l’action, quel qu’il soit, nous serions tenus, nous ferions corps avec l’énergie nécessaire, attentive, tranquille et exacte - et libre de la séparation.

Dans l’élargissement, le déploiement et la concentration du repos, nous serions portés et gardés, en totale sécurité, pour l’ouverture et la réunion et l’intégration de toute l’expérience dans une nouvelle harmonie.

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