un autre choix

Le sens de l’effort commence à nous harceler dés que nous entrons dans la vie mentale, avant même que nos corps n’atteignent l’état adulte.

Dés que la pensée vient confirmer la séparation, nous sommes placés sous le harnais et le joug et devenons les esclaves de notre propre préservation.

Nous sommes placés devant la nécessité absolue de fournir l’effort.

L’identification de l’enfant avec la force de vie est compromise et chaque jour et chaque action va désormais exiger de nous un effort.

Ce n’est que dans la mesure où nos objectifs et nos buts dépassent nos propres limites personnelles que le caractère tyrannique de l’effort peut être atténué par une nouvelle identification à d’autres énergies de réalisation.

Le don de soi produit l’oubli de soi et réduit le sens de l’effort séparé.

***

L’inertie sous nos pieds, la nécessité de l’effort devant nous, la mort au bout de la route : une triple malédiction semble affliger l’existence humaine.

Cette séparation est une souffrance.

***

Oh, être portés !

Etre unis avec l’énergie !

Ou bien nous disons : oh, plutôt sombrer que continuer cette galère, plutôt cesser d’exister et disparaître dans le néant - absorbés, dissous !

59