un autre choix

Alors on se débrouille - et au tour du prochain ?

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Nous sommes liés à la forme animale, elle nous tient et dicte nos priorités : il faut garder la mort à distance – mais tous nos besoins ne sont-ils pas le reflet de sa venue certaine ?

Le temps nous est compté par nos réussites quotidiennes.

Mais si, au lieu d’être ancrés et ligotés ainsi dans notre cage physiologique externe et séparée, nous pouvions nous ancrer dans un continuum de conscience, y établir notre perception-même de l’existence ?

Si nous pouvions de fait percevoir notre physiologie individuelle depuis l’espace-temps de la conscience ?

Si, plutôt que d’être identifiés au corps externe, au corps séparé, miné par les horloges de la mort, nous étions identifiés à sa source d’énergie constante, à son modèle interne dont il tente d’être l’expression ?

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