un autre choix

Le sens du temps

La Terre, cette merveille, tourne sur elle-même et tourne autour du soleil et ses saisons vont en cycles, tout va et revient et se renouvelle et chaque instant est unique.

Tout à nouveau est pareil et différent, à chaque instant.

Qui compte son temps ?

Animaux humains mortels, nous mesurons le temps par notre propre finitude.

Individus séparés, nous n’avons que trois étapes pour nous situer : croissance, maturité et déclin.

Hôtes de passage, nous devons nous en remettre à l’espèce pour accomplir.

Issus de l’espèce, nous devons lui rendre son dû, avant que la mort nous arrête.

Notre temps est précaire, assailli de tous côtés.

Le temps passe au coût de nos vies.

L’espèce, elle, peut durer.

Bien qu’elle puisse s’entre-déchirer et d’elle-même s’anéantir, regardez comme elle prolifère et domine la Terre !

Mais la violence de la séparation, de l’exploitation, où conduit-elle ?

Proies et prédateurs, bourreaux et victimes, profiteurs et leurs cibles, la mort de soi comme la mort de l’autre nous possèdent, les énergies investies se refusent à collaborer.

Pourquoi le feraient-elles ?

Vers quoi ?

Par abnégation, par devoir ?

Envers quoi ?

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