un autre choix

porteur, le sens « évoluteur », le sens qui réconcilie tous les opposés : c’est leur service au monde, c’est leur offrande.

Il y a ceux qui sont dans leur corps, avec leur corps, comme l’oisillon qui ouvre, ouvre grand son bec jusqu’à l’en perdre, tant ils ressentent la présence - insaisissable, incompréhensible – d’un autre état physique dans ce monde : quelque chose d’autre dans l’atmosphère, dont ils ont soif autrement, faim autrement, besoin autrement.

Quelque chose peut-être que le corps reconnaît comme le salut, ce corps qui a dû endurer à travers les âges le joug arrogant de maîtres capricieux et contradictoires.

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La force de l’évolution est plus grande et plus puissante que celle de la mort – car elle s’en sert.

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Y a-t-il un chemin dans le corps, avec le corps, hors de l’hypnose ?

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On se prend alors à regarder – tout, les autres, les gens, la vie, les choses, les situations, les évènements, les drames si importants -, à regarder un peu autrement, un peu librement, comme si on était un peu nettoyés, comme si on s’était ébroué, et comme à distance du poids formidable, déformant, asservissant de la mort.

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